Jean-Paul Wahl et Jean-Jacques De Gucht proposent de créer un numéro de téléphone unique dédié au radicalisme. Cette ligne centraliserait tous les appels et les dispatcherait ensuite vers les services idoines de chaque entité du pays. Soit un gain d’efficacité manifeste.
Comment rendre plus efficace (et moins onéreuse) la lutte contre le radicalisme en Belgique ? Une partie de la réponse se trouve dans la proposition conjointe portée par le Sénateur et chef de groupe MR Jean-Paul Wahl et son homologue de l’Open VLD Jean-Jacques De Gucht.
Tous deux membres de la commission spéciale Radicalisation du Sénat (un groupe de travail qui a d’ailleurs été créé à leur demande), le duo fait tout d’abord remarquer qu’il existe en Belgique une multitude de numéros d’appel dédié à cette problématique. Selon les cas, ils fonctionnent en Flandre, à Bruxelles, en Communauté française… Un service qui se trouve donc éparpillé… et qui souffre également d’un manque de notoriété au sein d’une population à qui il est pourtant destiné en priorité pour délivrer des informations et/ou recueillir les témoignages et soupçons.
L’idée des Sénateurs Wahl et De Gucht ? Mettre en place un numéro unique qui couvrirait tout le territoire national et redirigerait ensuite les citoyens de manière adéquate. De quoi mieux renseigner les gens et favoriser la détection des cas problématiques.
Les deux chefs de groupe prennent exemple sur la France et les Pays-Bas pour pointer le fait qu’un point de contact centralisé faciliterait les choses. Un numéro de téléphone unique serait plus aisé à faire connaître et à retenir.
Le point sera prochainement déposé au sein de la commission Radicalisation en vue d’une éventuelle insertion dans le rapport que prépare cette dernière.
A noter que Jean-Paul Wahl et Jean-Jacques De Gucht avaient déjà, début 2016, cosigné une carte blanche parue dans L’Echo sur ce thème de la radicalisation. Plus d’informations via ce lien.