Les travaux de la commission des Matières régionales du Sénat se poursuivent. Avec, en son sein, une Valérie De Bue toujours très impliquée par l’élaboration du rapport d’information sur les transports publics.
La commission des Matières régionales du Sénat s’est une nouvelle fois réunie, lundi. Son objectif du jour : auditionner différents représentants des usagers des transports publics ou non, qu’il s’agisse des trains, des métros, des bus ou encore des vélos. Pour rappel, l’idée est d’élaborer un rapport d’information visant à développer un plan et une offre de transports publics intégrés.
Se sont ainsi succédé devant les Sénateurs : Gianni Tabbone (président de l’asbl Navetteurs), Stefan Stynen (Train Tram Bus), Leo Muysfondt (Test-Achats), Roel De Cleen (Fietsersbond), Luc Goffinet (Gracq) et Pierre Havelange (association des clients des transports publics).
Ceux-ci ont eu l’occasion de dresser la liste non-exhaustive des revendications des usagers en matière de mobilité intégrée. Tous sont unanimes pour affirmer que les voyageurs demandent une diffusion plus rapide et plus précise de l’information dans les gares et dans les transports (motif du retard, heure d’arrivée prévue, correspondances possibles, alternatives…). Ils souhaitent par ailleurs une réelle intégration tarifaire. Un accès à un réseau de transports unifié grâce à un système de ticket unique constitue, enfin, une condition nécessaire à la mise en oeuvre de l’intermodalité.
Présente et très active durant cette commission, la Sénatrice MR Valérie De Bue a rappelé que ce débat sur l’intermodalité n’est pas neuf. Depuis de nombreuses années, le sujet est récurrent mais peine à se concrétiser. Les questions sont nombreuses : comment organiser cela, quelques outils sont à la disposition des niveaux de pouvoir concernés ainsi que des sociétés de transport, comment agir au mieux pour mettre en place un système de transports publics intégrés performant ?
Valérie De Bue a également questionné les intervenants sur les relations de leurs groupements respectifs avec les diverses sociétés de transport, ainsi que sur la manière dont le dialogue s’établit avec elles.
Last but not least, la Sénatrice nivelloise a souligné l’importance de la prise en compte des cyclistes dans un débat d’une telle ampleur. Comme elle l’a rappelé, il y a encore trop peu d’aménagements dans les gares pour les deux-roues. Il serait dès lors bon de développer et d’aménager celles-ci, ainsi que de mener une réflexion sur l’économie de partage (vélos, voitures…) qui tend à prendre de l’ampleur.