L’ex-archevêque de Kinshasa, figure emblématique et personnalité très influente, a été reçu par le Président du Sénat. L’occasion pour les deux hommes de discuter notamment des dernières élections présidentielles en République démocratique du Congo.
C’est une figure emblématique de la République démocratique du Congo mais aussi de l’Afrique que Jacques Brotchi a reçue ce lundi au Sénat. Le Président de la Haute Assemblée a en effet pu s’entretenir avec Monseigneur Laurent Monsengwo Pasinya, 79 ans et depuis peu ex-archevêque de Kinshasa.
Ordonné évêque en 1980 par Jean-Paul II et cardinal en 2010 par Benoît XVI, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya est devenu, avec le temps, une personnalité très influente, également au-delà du monde catholique.
C’est donc une nouvelle rencontre diplomatique d’exception qu’a accueillie le Sénat dès l’arrivée de Monseigneur Monsengwo Pasinya dans le péristyle. Une rencontre qui s’est poursuivie dans les salons de la Présidence de manière publique puis privée avec l’incontournable passage scriptural dans le livre d’or du Sénat.
L’occasion pour Jacques Brotchi de rappeler l’importance des relations entre la République démocratique du Congo et la Belgique. « Nous sommes assez satisfaits de voir que la République démocratique du Congo a passé l’étape de l’après-élections sans trop de drames, a notamment confié le Président du Sénat à son hôte. Nous étions assez inquiets, espérant que la transition se passe dans la douceur plutôt que dans la douleur. »
Visiblement très heureux de l’invitation du Sénat, Monseigneur Monsengwo a profité de l’opportunité de cet entretien avec Jacques Brotchi pour faire le point sur ce fameux scrutin présidentiel, estimant que « le bon sens finira par prévaloir » et qu’il fallait « laisser le temps au temps pour régler les affaires en famille ». Le tout sans trop en dire sur le sujet pour laisser la primeur de ses réflexions au public de la conférence qu’il allait donner le soir-même à Bruxelles.