La séance plénière du Sénat a débuté par un hommage appuyée à Jean Defraigne. Décédé le 15 mars dernier, le père de la Présidente a connu une belle carrière politique. Il était également connu pour sa très forte personnalité.
Vice-Président du Sénat, Karl Vanlouwe a pris la parole dès l’entame de la séance plénière de ce vendredi 22 avril. Le Sénateur s’est en effet chargé de rendre à feu Jean Defraigne l’hommage qu’il méritait.
Décédé le 15 mars dernier, Jean Defraigne pouvait faire valoir d’importants états de service. Une partie de ceux-ci ont été rappelés : conseiller communal puis échevin à Liège, Député fédéral, Sénateur, secrétaire d’Etat, Ministre des Travaux publics, Président de la Chambre… Il était en outre un parfait bilingue… et un fédéraliste convaincu. « Il condamnait fermement toute forme de modernisme dénuée de contenu, a notamment rappelé Karl Vanlouwe. Il était l’incarnation de l’indépendance d’esprit et de pensée. »
Présent au nom du gouvernement, le Ministre (et ancien Sénateur) François Bellot a ensuite pris la parole, parlant d’un « homme de conviction, qui a exercé des responsabilités et fonctions avec toujours le même sens du devoir » avant d’ajouter que c’était « une chance pour un pays de pouvoir compter sur des hommes d’une telle envergure ».
Sitôt la minute de silence passée, la Présidente du Sénat a repris la parole, remerciant les membres de l’assemblée pour la gentillesse qu’ils lui avaient témoigné ces dernières semaines. Une Christine Defraigne qui a confié qu’elle était très proche de son père. « Pas uniquement à cause de la politique, a-t-elle d’emblée précisé. Mais parce que nous aimions beaucoup rire, nous parler… La littérature nous a également beaucoup rapprochés. »