La commission des Compétences régionales a commencé son travail sur le sujet proposé par le Sénateur MR Alain Destexhe. Sa coreligionnaire Valérie De Bue a été désignée pour faire partie des rapporteurs.
Ce n’est pas la première fois que le sujet des microbilles est évoqué dans l’enceinte du Sénat. Mais ce n’est qu’hier, lundi 8 mai 2017, que la proposition de résolution déposée par Alain Destexhe est véritablement arrivée sur la table de la commission des Compétences régionales.
Les membres ont tout d’abord repris connaissance de l’intérêt du sujet. Est-il besoin de rappeler la menace et les problèmes créés par la présence de microbilles de polyéthylène dans nombre de cosmétiques (les exfoliants, par exemple) ? Des petits polluants qui passent outre le filtre des stations d’épuration et finissent dans les rivières, océans… et réserves d’eau potable (informations complémentaires par ici).
Le hic, c’est que la petite taille des microbilles empêche les poissons de faire la différence avec des grains de sable. Ils les ingurgitent et se retrouvent ipso facto avec des supports idéaux pour microbes. Selon une étude relayée par le Washington Pst, ce sont pas moins de 8.000 milliards de microbilles qui rejoignent chaque jour les habitats aquatiques ! Annuellement, 19 tonnes de polyéthylène se retrouveraient dans les eaux usées. Un impact environnemental estimé à 13 milliards de dollars chaque année.
Une thématique qui a, c’est à noter, été fusionnée avec la préservation de la mer du Nord contre les déchets marins.
La proposition de résolution est donc entrée dans le vif du sujet, également de par la désignation des rapporteurs aux rangs desquels figurera la Sénatrice MR Valérie De Bue. A suivre.