La Sénatrice MR a pris une part active lors de la commission des compétences régionales du Sénat qui s’est tenue lundi. Une réunion qui était centrée sur les auditions de représentants du Tec mais aussi de sa société soeur De Lijn.
La dernière séance en date de la commission des compétences régionales du Sénat s’est tenue lundi. Au menu : les auditions de représentants du Tec et de De Lijn dans le cadre de l’élaboration d’un rapport d’information sur le thème de la Mobilité. Roger Kesteloot, directeur général, et Luc Mergaerts, afdelingshoofd exploitatie, étaient là pour la société flamande de transport public. Tandis que Jean-Marc Vandenbroucke, administrateur-général, et Stéphane Thiéry, directeur marketing et mobilité, incarnaient le Tec.
Intitulé plus exactement « la nécessaire collaboration entre l’Autorité fédérale et les Régions en vue d’instaurer une offre et un plan de transports publics mieux intégrés », ce rapport d’information a de quoi passionner Valérie De Bue. La Sénatrice MR suit en effet cette problématique depuis plusieurs années. Logique, dès lors que, lundi, elle ait activement participé à la commission.
La Nivelloise a notamment interpellé les quatre experts sur la question des organes de concertation. Il en existe une multitude et Valérie De Bue s’interroge sur l’efficacité de cette multitude de structures. Elle souhaitait également connaître la manière dont ces organes collaborent et sur quels dossiers. Elle a aussi demandé aux intervenants comment améliorer les choses pour tendre vers davantage d’efficacité et de clarté, notamment en ayant une meilleure concertation.
Valérie De Bue s’est ensuite penchée sur certains éléments fondamentaux inhérents à un système de transports publics intégrés tels que l’information des usagers ou les noeuds intermodaux. Elle a rappelé l’importance d’avoir une info claire et utile (horaires, itinéraires, temps d’attente…) sur tous les types de transports (en commun, individuel…). Un besoin criant quand plusieurs mode de déplacement doivent être coordonnés au cours d’un même déplacement : il s’agit pour les voyageurs d’avoir les renseignements nécessaires concernant les correspondances entre les trains, trams, bus…, à propos des contretemps éventuels… Des applications pourraient, à ce titre, être mises en place, histoire d’utiliser les nouvelles technologies.
Les noeuds de correspondance, ces lieux qui concentrent et redistribuent les voyageurs et/ou marchandises, n’ont pas été oubliés par la Sénatrice MR qui a voulu savoir si les opérateurs prenaient en compte cette dimension dans les mises en oeuvre des plans de transport. Il est vrai qu’un point de correspondance correctement exploité et géré diminue le temps de changement de mode et/ou de service. Ce qui, autrement dit, contribue à réduire les temps de trajet.