Valérie De Bue a présenté lundi en commission du Parlement wallon le rapport d’information réalisé par le Sénat sur la problématique des transports publics. Les discussions sont, elles, prévues le 19 décembre.
La deuxième vie du rapport d’information sur les transports publics du Sénat est en cours. Approuvé en plénière le 24 avril dernier, il vient de faire son entrée… au Parlement régional de Wallonie (PRW) : ce lundi 21 novembre, son examen par la commission de l’environnement, des travaux et de la mobilité a pu débuter.
Point de débat, trop de députés étant absents (hormis côté MR), mais bien une présentation résumée d’un quart d’heure par Valérie De Bue. La Sénatrice (et élue wallonne) n’a pas découvert le sujet : elle a activement participé à son élaboration pendant plusieurs mois au Sénat.
Devant les autres membres de la commission, y compris le ministre Di Antonio, la Nivelloise a notamment rappelé les divers constats qui ont mené à ce rapport d’information : l’importance des transports publics, la répartition des compétences entre le fédéral et les Régions, le fait que le Sénat soit devenu un lieu de rencontre entre les entités qui forment la Belgique…
Valérie De Bue est ensuite revenue sur les nombreuses auditions qui ont eu lieu pendant ces longs mois, qu’il s’agisse des opérateurs (Stib, Tec, SNCB, De Lijn), des universités, des associations d’usagers, des cyclistes, des pouvoirs publics, d’experts… A noter que toutes convergeaient dans la même direction.
Parmi celles-ci, le souhait de proposer la meilleure offre possible à tous les niveaux (service, information, confort…). Pour y parvenir, il faudrait arriver à davantage d’intégration (notamment tarifaire). Si des structures de concertation et collaboration existent, elles sont trop nombreuses et pas assez efficaces.
Et la Sénatrice de terminer son allocution par une partie des recommandations émises dans le rapport : une politique définie par les pouvoirs publics et dont les opérateurs ne seraient responsable qu’au niveau de la mise en oeuvre ; une évaluation des structures de concertation et la suppression de celles qui n’apportent aucun plus-value ; l’extension de l’utilisation de la carte Mobib au paiement des parkings, aux locations de vélos ou de voitures partagées, le développement de points multimodaux ; la mise en oeuvre du RER, le renforcement de l’intermodalité… (liste complète à découvrir en cliquant ici).
La suite de ce dossier ? Ce seront les discussions entre les membres de la commission (ministre compris). Ne pouvant avoir lieu le 21 novembre, elles ont été postposées au 19 décembre.