Dans une question écrite adressée à Jan Jambon, le Sénateur Alexander Miesen souligne le travail du Centre commun de collaboration policière de l’Euregio Meuse-Rhin tout en s’inquiétant du non-remplacement des agents de la police fédérale que cela implique.
« Des collègues néerlandais, belges et allemands collaborent au sein du Centre commun de collaboration policière de l’Euregio Meuse-Rhin (EPICC). Il s’agit d’un parfait exemple d’action policière transfrontalière qui, comme on le sait, est très importante dans la zone transfrontalière de la Communauté germanophone. »
C’est par ces mots que débute la question écrite envoyée le 8 octobre par le Sénateur libéral Alexander Miesen à Jan Jambon, le vice-Premier ministre, en charge de la Sécurité, de l’Intérieur et de la Régie des bâtiments. L’élu germanophone y pointe un problème bien précis.
« Ce centre ne repose jusqu’à présent sur aucune base légale et le personnel qui y travaille ne peut donc pas être titularisé, explique Alexander Miesen. Cette situation est très préjudiciable à la police fédérale dans la Communauté germanophone car celle-ci ne peut pourvoir à plusieurs postes devenus vacants. »
C’est qu’ailleurs, il existe parfois des conventions multilatérales conclues entre les ministres compétents des Etats concernés, comme dans le cas de la collaboration policière et douanière de Luxembourg ou de celle de Tournai.
D’où la double interrogation du Sénateur germanophone : « Pouvez-vous me confirmer qu’il n’existe aucun accord ministériel relatif à l’EPICC ? Dans l’affirmative, serait-il envisageable de conclure un accord tripartite relatif à l’EPICC de sorte que le personnel qui a été détaché à Heerlen puisse être remplacé en Belgique ? ».
La réponse est attendue au plus tard le 12 novembre.