Le Sénateur MR s’est prêté au jeu de la prise de sang. L’idée est de mesurer la présence de perturbateurs endocriniens dans l’organisme. Une action en lien direct avec le rapport d’information qui figurait à l’ordre du jour de la plénière du Sénat.
C’était le vendredi 9 mars dernier. Christine Defraigne passait par le cabinet du médecin du Parlement fédéral le temps d’un double prélèvement (sang et urine). L’idée était de se prêter au jeu des analyses afin de voir en quelles proportions les organismes des trois Sénateurs volontaires contenaient des perturbateurs endocriniens.
Une action en lien direct avec le rapport d’information consacré à cette même problématique et qui a été présenté deux semaines plus tard, toujours en plénière.
« Le travail sur nos échantillons a été réalisé par l’équipe de la professeure Charlier, au CHU de Liège, a expliqué la Présidente du Sénat, ce 23 mars. Ils ont mesuré la présence de plusieurs substances tels que retardateurs de flammes, PCB, phtalates, paraben, bisphénol… Cela ne vous étonnera pas de savoir que la présence de ces substances chez nous correspond aux moyennes constatées dans la population. »
Et la Présidente du Sénat de conclure : « Personnellement, si je ne me sentais pas mal avant de recevoir les résultats, je me sens maintenant très très mal. »
Un trait d’humour que partagera peut-être Jacques Brotchi dans quelques jours. Le Sénateur MR a en effet lui aussi tendu le bras au docteur, ce vendredi 23 mars.