Alain Destexhe et la Présidente du Sénat Christine Defraigne sont tous deux intervenus ce mardi en Comité d’avis chargé des questions européennes. C’est le Premier ministre Charles Michel qui leur a répondu.
Le Comité d’avis chargé des questions européenne s’est réuni ce mardi. L’objet des discussions ? Le sommet européen informel qui se tiendra le 16 septembre à Bratislava (Slovaquie).
Le Premier ministre Charles Michel a profité de cette opportunité pour exposer les thèmes qui seront abordés lors de cette rencontre de haut niveau entre les chefs d’Etat ou de gouvernement des 27. Ceux-ci poursuivront la réflexion politique destinée à donner une impulsion à la poursuite des réformes et au développement de l’Union européenne. Le Brexit n’est donc, par exemple, pas à l’ordre du jour.
Présents avec Anne Barzin lors de ce Comité d’avis, Alain Destexhe et Christine Defraigne sont intervenus sur des problématiques bien précises.
Le Sénateur ixellois a interrogé Charles Michel sur la question des demandeurs d’asile, rappelant notamment une série de chiffres et faisant référence un l’Eurobaromètre selon lequel 26 pays européens estiment que la migration est la première préoccupation des citoyens. Alain Destexhe a terminé en demandant si l’Union européenne menait des compagnes sérieuses afin de dissuader les candidats au départ vers le vieux continent.
Il lui a notamment été répondu que le sommet de La Valette (Malte) avait permis discuter de la mise en place de projets et campagnes dans le but de mettre fin à l’immigration illégale. Sans compter le fait que la Belgique a déjà un accord avec le Maroc concernant la réadmission des illégaux, au contraire des autres Etats membres.
Quelques instants plus tard, Christine Defraigne a, elle aussi, pris la parole pour interroger le Premier ministre sur le dumping social et l’importance de revoir la directive européenne sur le détachement de travailleurs (la commissaire Marianne Thyssen a justement un projet de modification) ; l’objectif étant de faire du lieu de prestation celui où s’appliquent les règles sociales et fiscales. Et la Présidente de questionner Charles Michel sur la manière dont lui et ses collègues comptent convaincre les Etats qui s’opposent à ces changements.
A noter que Charles Michel s’est montré sur la même longueur d’onde que Christine Defraigne, ajoutant que la Belgique soutient bien entendu les propositions de modifications de la diirctive précitée. Il s’agira toutefois de négocier avec les pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie) pour faire lever certains blocages.