Tel sera l’intitulé du colloque qui sera organisé le mardi 23 février au Sénat, à l’initiative de Christine Defraigne, sa Présidente. Le fruit de plusieurs mois de réflexion et de préparation. Au programme : des thématiques qui touchent à l’actualité, des experts, des débats… et un verre de l’amitié !
Le mardi 23 février 2016, l’hémicycle du Sénat accueillera un nouveau colloque. Son titre ? « Constitution : impartialité et régime des libertés ». Un événement organisé à l’initiative de la Présidente Christine Defraigne.
L’origine de cette thématique ? « C’est le fruit d’une réflexion que j’ai depuis sept ou mois, explique Christine Defraigne. Depuis lors, involontairement, elle a fini par être encore davantage dans l’air du temps et même totalement en phase avec une actualité qui a rebondit sur la neutralité de l’Etat, l’impartialité voire même la laïcité. »
Plus concrètement, les questions abordées devraient être les dispositions constitutionnelles qui garantissent l’impartialité des pouvoirs publics, l’impact de ces dispositions sur le respect des droits de l’homme…
De quoi faire comprendre pourquoi préparer un colloque est une activité chronophage ; la Sénatrice liégeoise ne le cache pas. « Il faut déterminer les orientations, les sujets, le panel des invités et intervenants…, précise-t-elle. Sans parler de la question, toujours difficile, des agendas. »
Le défi a toutefois été relevé… et réussi. Les participants et spectateurs du colloque pourront s’en rendre compte le 23 février de 13 h à 17 h 30, moment théorique où sera servi le verre de l’amitié. Avant cela, les discussions et exposés auront porté notamment sur « le régime des libertés au niveau européen », « la concrétisation ou non de ce régime des libertés par notre Constitution », « le régime des libertés et la société multiculturelle »… en présence, par exemple, de professeurs d’universités, du président de la Ligue pour les Droits de l’Homme… et de nombreux représentants de partis politiques. L’introduction de l’après-midi sera part ailleurs assurée par Françoise Tulkens.