Lors d’une naissance, nombre de tests sont effectués entre le troisième et le cinquième jour de vie, la plupart du temps à l’hôpital. Mais quid en cas de retour précoce au domicile ? Valérie De Bue s’en est inquiétée auprès de la ministre De Block.
Les sorties précoces de l’hôpital après un accouchement sans risque se retrouvent au coeur de la dernière question écrite (en date) de Valérie De Bue ; un texte que celle-ci a adressé à la ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique Maggie De Block. Dans celle-ci, la Sénatrice nivelloise rappelle tout d’abord que 15% des accouchements donnent lieu à des séjours post-accouchement de deux jours ou moins (données de 2014).
Or, il faut savoir qu’en Belgique, les nouveaux-nés sont soumis au dépistage systématique d’une série d’affections congénitales et à divers tests (surdité, par exemple) entre leur troisième et leur cinquième jour de vie c’est-à-dire souvent encore à l’hôpital.
D’où la triple interrogation de Valérie De Bue. Une réflexion a-t-elle été entamée pour savoir comment ces tests se dérouleront ? Comment le suivi à domicile des travailleurs médico-sociaux de l’ONE, de Kind & Gezin et du Dienst für Kind und Familie est-il envisagé ? Que pensez-vous de la généralisation du dossier de maternité informatisé afin notamment d’y intégrer un itinéraire de soins multidisciplinaire pour les sorties précoces ?
Réponse attendue théoriquement pour le 24 novembre au plus tard.