La première journée du colloque s’est clôturée par un débat politique lors duquel le Sénateur Jean-Paul Wahl a estimé que le Sénat pourrait se saisir de l’examen de la question du service citoyen.
Organisé conjointement par le Sénat et la Plateforme pour un service citoyen, le colloque des 15 et 16 mai a vu sa première journée clôturée par un débat politique. L’occasion pour chacun des intervenants d’exposer sa vision de la question.
Pour le MR, c’est le chef de groupe Jean-Paul Wahl qui a pris la parole, rappelant tout d’abord qu’il y avait un large consensus sur le principe mais qu’il faudrait quuand même surmonter une série de difficultés.
« Quels sont les problèmes à partir du moment où il y a un consensus ?, a demandé Jean-Paul Wahl. Il faut un statut. Et ça, c’est la compétence du pouvoir fédéral. Une proposition de loi a été déposée à la Chambre par le groupe socialiste. On travaille également sur la question au niveau du cabinet de Mme De Block. Mais ce n’est pas suffisant. »
« Ensuite, on est dans un pays que l’on sait compliqué, toutes les compétences communautaires et les compétences régionales, a continué le Sénateur MR. Si, à un moment donné, on ne tranche pas les questions qui sont celles de l’obligation ou non, de la durée, des modalités de celle-ci, du budget… Savoir ensuite qui va payer quoi. Tant qu’on n’aura pas tranché, on ne pourra pas beaucoup avancer. »
Jean-Paul Wahl a ensuite souligné le rôle que pourrait avoir cet événement : « Je pense que ce colloque est important car il peut avoir le mérite de donner coup de pied dans fourmilière et donner lieu à une réaction politique au Sénat, qui a l’avantage d’être une assemblée fédérale composée d’élus régionaux et communautaires pour l’essentiel. Je pense que l’on pourrait poursuivre ce travail de manière utile, par exemple via un rapport d’information. Cela revient à étudier véritablement toute la problématique dans toute la complexité belge, examiner les compétences en fonction de leur caractère transversal entre le fédéral, les Régions et Communautés. Ensuite, d’établir des recommandations aux gouvernements et parlements. »
A suivre, donc.