Malgré les contrôles accrus dans les aéroports, le phénomène reste problématique, comme le soulève Jean-Paul Wahl dans une question au ministre Geens.
Comme l’a récemment relayé un article de presse, la fin de l’année civile voit généralement une hausse du nombre de rapts parentaux.
Plus globalement, à l’échelle de l’année 2015, ce sont 145 dossiers qui ont été ouverts, à en croire le porte-parole du SPF Justice : 20 affaires de rapt relatives à la France, 12 au Maroc, 9 à l’Allemagne, 8 à la Turquie, 6 au Royaume-Uni à l’Espagne et aux Pays-Bas…
Le point positif, c’est que, grâce aux contrôles accrus dans les aéroports et dans les gares (à cause de la menace terroriste), l’ampleur du phénomène tend à baisser. Mais il reste problématique.
Tout cela, Jean-Paul Wahl l’a posément expliqué à Koen Geens, le ministre de la Justice, au travers d’une question écrite.
Le chef de groupe MR au Sénat a également demandé si le ministre pouvait le renseigner quant à la répartition de ces rapts parentaux par Région, s’il y avait moyen de connaître le nombre d’appels reçus par le Point de contact fédéral « Enlèvement international d’enfants » et si des synergies avaient été mises en place avec la Communauté française pour permettre aux enfants « de retour » de reprendre une scolarité normale.
Il faut en effet savoir que, lorsqu’il s’agit de réinsérer des enfants précédemment enlevés après leur retour, ceux-ci sont souvent confrontés à des difficultés d’adaptation ou de réadaptation au système scolaire belge ainsi qu’à des problèmes de langue (le français ayant parfois été rejeté et oublié).
La réponse de Koen Geens est attendue au plus tard le 26 janvier.