Le Sénateur germanophone s’est rendu jeudi dans les Athénées royaux de La Calamine (Kelmis) et Saint-Vith. Objectif : présenter aux élèves de 5e secondaire le fonctionnement institutionnel de la Belgique et, plus particulièrement, du Sénat. Deux rencontres intéressantes à plus d’un titre.
Jeudi 29 octobre. Il est 8 h 30 lorsqu’Alexander Miesen prononce ses premiers mots face à 24 élèves de 5e secondaire de l’Athénée royal César Frank de La Calamine (Kelmis, pour le dire en allemand). Objectif de la rencontre : expliquer posément aux jeunes la Belgique institutionnelle et son fonctionnement. Sans oublier, évidemment, le Sénat et son nouveau rôle consécutif à la sixième Réforme de l’Etat.
Bien aidé par la projection des idées-maîtresses, de photos emblématiques et de quelques schémas didactiques, le Sénateur libéral n’a pas éprouvé de difficulté à capter l’attention des élèves. Des ados qui, après les 30 minutes d’exposé, ont eu l’opportunité de poser toutes les questions qu’ils désiraient… Une occasion qu’ont saisie les moins timides du groupe, qu’il s’agisse de connaître les conditions d’un referendum, de discuter du futur des provinces et de leur utilité, de présenter la vie d’un Sénateur…
« Je n’étais évidemment pas là pour parler de politique politicienne ou pour faire de la publicité pour mon parti, précise Alexander Miesen, plus habitué à recevoir des élèves au Parlement germanophone qu’à se rendre dans les classes. Mon but était simplement de parler de manière neutre de ce qui fait la Belgique, de la manière dont elle fonctionne, des Régions, des Communautés, du Fédéral… Le système belge est très complexe. J’ai parfois l’impression qu’on n’en parle pas suffisamment dans les écoles. C’était donc l’occasion de combler un manque éventuel. En tant que mandataire public, il est important d’aller vers les gens. Et plus encore quand il s’agit des jeunes. »
Une mission qui a dû être parfaitement remplie, si l’on en croit les applaudissements nourris qui ont clôturé l’exposé à La Calamine. La suite ? Elle devait se dérouler l’après-midi à l’Athénée royal de Saint-Vith. Mais, ça, c’est une autre histoire…