Il n’est pas toujours simple d’être germanophone. Dans une question écrite adressée à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, le Sénateur Alexander Miesen relate une difficulté liée au Medex, l’administration de l’expertise médicale.
Unique Sénateur germanophone du pays, Alexander Miesen remplit sa fonction avec coeur. Preuve supplémentaire en est la question écrite que l’intéressé a récemment envoyé à Maggie De Block, la ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé.
Alexander Miesen y rappelle tout d’abord que la Belgique compte trois langues officielles ; une réalité inscrite dans la Constitution. Ce qui n’empêche toutefois pas que se posent régulièrement des inconvénients pour les citoyens de langue allemande, comme l’illustre l’exemple qui suit.
Dans une lettre émanant du Medex, l’administration en charge de l’expertise médicale, et plus particulièrement du département de la sécurité des services dans le transport, et destinée à un Belge germanophone domicilié dans la région germanophone du pays, il est demandé au patient de venir avec son propre traducteur s’il ne parle pas français. Dans le cas contraire, il ne sera pas examiné. Le tout expliqué dans un courrier rédigé entièrement en français.
D’où la double question du Sénateur libéral. « Est-on face à un cas exceptionnel ou cela relève-t-il de la pratique courante ?, demande tout d’abord Alexander Miesen. Qu’avez-vous l’intention de faire dans le but de promouvoir l’utilisation de la langue allemande dans les établissements de santé publique en Belgique? »
La réponse est attendue au plus tard le 22 octobre prochain.