La tête dans les étoiles, les pieds sur terre

Toute cette année 2018, l’European Interparliamentary Space Conference (EISC) sera présidée par la Belgique. A la manoeuvre, Yves Evrard via la plate-forme Espace du Sénat. Deux rendez-vous sont au programme dont un workshop qui aura lieu en mai à Redu et Louvain. Petit aperçu de cet événement d’envergure.

Les 14 et 15 mai 2018 seront à marquer d’une pierre blanche dans l’agenda du Sénat… et dans celui d’Yves Evrard par la même occasion. La Belgique accueillera et organisera le workshop annuel de la European Interparliamentary Space Conference (EISC).

Au programme de ces deux jours centrés sur un thème précis (« Big data : development of value-added downstream services and applications »), des visites qui s’annoncent potentiellement intéressantes.

Le lundi enverra en effet les participants à Transinne et Redu pour découvrir de visu le European Space Security and Education Center de l’ESA et profiter d’une démonstration de cybersécurité. Le mardi, quant à lui, donnera l’occasion de faire connaissance avec les sociétés Imec et Septentrio au sein des installations de la première citée, à Louvain.

Et Yves Evrard, dans tout ça ? Le Sénateur de Neufchâteau préside en fait la plate-forme Espace du Sénat (en alternance avec la socialiste Christie Morreale), qui n’est pas une commission à proprement parler mais davantage un… espace de rencontre informel.

S’y retrouvent des élus politiques de différents niveaux de pouvoir mais aussi des experts, des industriels… Disparu suite à la sixième réforme de l’Etat, c’est notamment à l’opiniâtreté de la Présidente du Sénat Christine Defraigne que l’on doit la relance de celui-ci sous le vocable de « plate-forme ».

D’emblée candidat pour y jouer un rôle, Yves Evrard n’a pas tardé à saisir tout l’intérêt et toute l’importance des problématiques abordées. « L’espace est l’un domaine qui appartient à tout le monde et qui nous touche tous dans notre quotidien, souligne-t-il. Il suffit de penser à la surveillance de la Terre par tous ces satellites, au programme Galileo… L’espace, c’est également une masse gigantesque de données brutes et gratuites mises à disposition des entreprises. Nous aurions tout à gagner en travaillant tous ensemble. Les enjeux sont énormes. »

Financièrement, aussi, d’ailleurs. « L’espace, c’est un budget annuel de 206 millions d’euros émanant du fédéral chaque année, note le Sénateur. Un montant important ? Je dirais plutôt pertinent dans le sens où chaque euro investi signifie concrètement six euros qui reviennent vers nos entreprises. »

A noter que l’exercice 2018 de l’EISC se poursuivra en novembre avec une séance plénière qui, elle aussi, se déroulera en Belgique et, plus particulièrement au Sénat. Si le programme de ces journées reste à définir précisément, il est d’ores et déjà prévu que les rencontres, discussions, ateliers… débouchent sur le vote d’une résolution.

A suivre…