La commission des Compétences communautaires du Sénat continue de se consacrer sur son rapport d’information dédié à la lutte contre la pauvreté infantile. Lundi, les membres de ce groupe de travail ont auditionné quatre représentants du monde académique.
Nouvelles auditions lundi dernier au sein de la commission des Compétences communautaires du Sénat qui, pour rappel, oeuvre actuellement à la rédaction d’un rapport d’information consacré à la lutte contre la pauvreté infantile. Cette fois-ci, les membres, dont le Sénateur MR Yves Evrard, ont auditionné quatre représentants du monde académique.
Au menu de cette séance, ils étaient donc quatre A commencer par le professeur Rudi Roose (département de sociologie de l’Université de Gand). Il a entre autre plaidé pour une approche multidimensionnelle au niveau du soutien à l’éducation des enfants en situation de pauvreté mais également pour une prise en compte de la pauvreté infantile dans le contexte plus lage des politiques sociales qui luttent contre.
Professeure à l’Université d’Anvers (Centre pour la politique sociale), Bea Cantillon a, elle, fait le constat que les chiffres de la pauvreté restent constants depuis les années ’80 en raison notamment d’une pression sur les bas salaires avec un différentiel « revenus du travail – allocations de chômage » qui n’est pas suffisamment marquée.
De son côté, Wouter Duyck, du département de psychologie expérimentale de l’Université de Gand, a évoqué l’importance de la cognition pour mener à une amélioration.
Last but not least, Jan De Maeseneer, professeur à la faculté de médecine et des sciences de la santé de Gand, a fait part de son expérience en tant qu’académicien mais également comme expert de terrain dans un quartier défavorisé. Selon lui, la mortalité infantile diminue mais les reports de soins sont, par contre, fréquents dans les familles précarisées. Leurs membres rencontrent des problèmes de santé tels que l’obésité, une espérance de vie moindre… Les soins de première ligne sont donc vitaux pour ces familles.