Jean-Paul Wahl, Président du groupe MR au Sénat, a récemment adressé une question écrite à la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique. Son objet ? La problématique absence de statistiques en matière d’interruptions volontaires de grossesses depuis 2012.
Dans sa question écrite à Maggie De Block, la ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique, datée du 16 avril, le Sénateur Jean-Paul Wahl (par ailleurs chef du groupe MR) aborde la thématique des interruptions volontaires de grossesses par le biais de la commission nationale mise sur pied en 1990 et chargée d’évaluer les pratiques liées à ce sujet.
« Tous les deux ans, cette commission avait pour mission de publier des statistiques sur base des documents d’enregistrement envoyés par les hôpitaux et les centres de planning familiaux, rappelle Jean-Paul Wahl. Des recommandations étaient ensuite formulées pour tendre à la réduction du nombre de cas recensés d’IVG. »
Le problème que pointe le Sénateur jodoignois, c’est que, depuis 2012, « plus aucune statistique n’a été produite faute de candidats médecins pour rejoindre la commission en question ». Le Sénat et la Chambre ont pourtant tenté de remédier à ce manque : le premier a lancé des appels à candidatures (trois en 2013 et un autre en 2014) tandis que la seconde, devenue entre-temps compétente en la matière, a fait de même en mars 2014 mais également sans succès.
Et Jean-Paul Wahl de questionner la ministre : « Quelles sont les procédures pour redynamiser cette commission ? Ne serait-il pas opportun de créer un organisme scientifique transversal chapeauté par les Communautés, dans le cadre de leurs compétences au niveau de la recherche scientifique, pour dépasser cette situation de statu quo en matière de candidatures ? ».
La réponse de Maggie De Block est attendue au plus tard pour le 21 mai 2015.