La future commission radicalisation connaît désormais l’identité de ses membres. Parmi eux, trois Sénateurs MR : Anne Barzin, Alain Destexhe et Jean-Paul Wahl.
« Réaliser l’inventaire et examiner les initiatives de l’État fédéral, des Communautés et des Régions en ce qui concerne la prévention de la radicalisation violente et l’approche du risque de sécurité qui y est lié. »
Telle sera la raison d’être de la commission radicalisation qui sera prochainement mise sur pied par le Sénat. Un hémicycle qui s’est justement penché sur la création de ce groupe de travail temporaire lors de sa dernière séance plénière en date, le vendredi 24 avril.
Au niveau du contenu de ses réunions, cette commission ne devra donc pas refaire le travail réalisé au sein des entités mais plutôt jouer un rôle centralisateur en partageant les idées et expériences de ces dernières au bénéfice de tous.
Soit exactement ce que prônaient Jean-Paul Wahl (MR) et Jean-Jacques De Gucht (Open VLD), les deux Sénateurs qui ont lancé l’idée de cette commission radicalisation il y a de cela quelques semaines avant d’être suivis par le bureau du Sénat et l’unanimité des Sénateurs.
Logique, dès lors, de les retrouver tous les deux parmi les vingt membres de ce groupe de travail qui, s’il sera temporaire par définition, n’aura pas pour autant de durée de vie déterminée. Ses travaux pourront, si besoin, être prolongés dans le temps.
A noter que le Mouvement Réformateur pourra également compter sur l’investissement de deux autres membres en les personnes d’Anne Barzin et d’Alain Destexhe. Tout cela sans compter l’investissement prévu de Jacques Brotchi qui, bien que le MR ne pourra compter que sur trois représentants, ne manquera pas d’apporter sa pierre à l’édifice de la commission.