Christine Defraigne a récemment adressé une question écrite à la Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique. La Présidente du Sénat y aborde la problématique des diplômés en soins de santé, qui ne bénéficient toujours pas d’une possibilité d’accès à leur profession.
Le 19 mars dernier, la Présidente du Sénat Christine Defraigne s’est adressée à Maggie De Block par le biais d’une question écrite. L’élue MR y demande à la Ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique les mesures prévues pour solutionner les problèmes actuels rencontrés par les diplômés en soins de santé.
Voici l’intégralité de cette question :
« Le 16 mars dernier, la presse s’est fait l’écho des difficultés rencontrées par de jeunes diplômés en matière de soins de santé. Ces derniers, diplômés depuis septembre 2014 et malgré de nombreuses opportunités d’emplois dues à la pénurie de ce domaine d’activité, ne bénéficient toujours pas d’une possibilité d’accès à leur profession.
Cette matière a été, suite à la sixième Réforme de l’Etat, transférée aux Communautés. Cependant, en pratique, ces dossiers semblent toujours gérés au niveau du fédéral avec indemnisations des entités fédérés compétentes. Cette situation entraîne une transversalité qui permet l’introduction de cette question.
L’accès à la profession d’aide-soignant nécessite l’octroi d’une autorisation délivrée, à partir de janvier 2016, par les Communautés. Jusqu’à maintenant, celles-ci étaient délivrées par le service public fédéral (SPF) Santé publique. La phase de transition telle que prévue ne semble pas adéquate au vu du retard pris dans plusieurs centaines de dossiers. Il est utile de rappeler que sans ce document, les diplômés ne bénéficient pas de la possibilité d’accéder à la profession.
Chaque partie semble se renvoyer les responsabilités. Outre ces débats, n’est-il pas urgent de régulariser la situation de ces jeunes gens dans ce domaine d’activité en pénurie ? Quelles procédures à très court terme les autorités compétentes vont-elles mettre en place pour résorber ce retard pendant la période de transition ? Une concertation est-elle prévue entre l’Etat fédéral et les Communautés ? »
La réponse à cette question écrite est attendue au plus tard le 23 avril prochain.