Le Sénateur Olivier Destrebecq a récemment été invité par l’Ambassadeur de Colombie pour un entretien à l’Ambassade. L’occasion pour les deux personnalités de discuter de l’évolution de ce pays sud-américain dont l’évolution est manifeste… et positive.
Quelques jours après un entretien avec l’Ambassadeur d’Irlande, c’est cette fois Rodrigo Rivera, l’Ambassadeur de Colombie, que le Sénateur Olivier Destrebecq a eu l’opportunité de rencontrer. Une entrevue qui s’est déroulée à l’Ambassade, avenue Franklin Roosevelt.
La Colombie ? Olivier Destrebecq avait déjà une certaine connaissance de ce pays suite à un voyage parlementaire qui s’était déroulé notamment à Bogota et Medellin quatre ans auparavant alors qu’il siégeait à la Chambre ; il ne partait donc pas dans l’inconnu.
L’entrevue aura finalement duré un peu moins d’une heure. Un laps de temps mis à profit pour discuter de l’évolution de la Colombie ces dernières années. « Le tourisme dans notre pays est en hausse, a notamment pu expliquer, chiffres à l’appui, Rodrigo Rivera. Il y a moyen de faire mieux mais la confiance augmente. Reste que beaucoup de gens qui ne connaissent pas la Colombie en ont une image dépassée. »
L’évolution du pays
Un avis partagé par Olivier Destrebecq, alors à sa deuxième tasse de café : « Il ne faut pas voir la Colombie comme une photographie mais comme une vidéo. Elle a connu toute une évolution. Les chiffres l’illustrent bien. »
De quoi intéresser les secteurs économique et industriel ? C’est visiblement ce que pense M. L’Ambassadeur. « Nous travaillons déjà avec l’Awex, la chambre bruxelloise de commerce…, a-t-il précisé. La Colombie présente beaucoup de ressources naturelles, se trouve à un endroit stratégique… et possède une agriculture de bonne qualité. Le problème, c’est que Colombiens et Belges ne se connaissent pas bien l’un l’autre. Nous devons dès lors apprendre à nous connaître, que ce soit via les médias, le monde politique, les entrepreneurs… au-delà des vieux stéréotypes. »
Parmi ceux-ci, la question de la drogue n’a pas été éludée par le Sénateur MR. Il lui a été répondu que les narcotrafiquants qui opéraient naguère en Colombie étaient désormais soit morts, soit en prison aux Etats-Unis. La conséquence d’une attention particulière apportée au sujet par les autorités colombiennes.
Impossible de résumer tout ce qui s’est dit entre les deux interlocuteurs. Mais difficile de ne pas pointer l’avis éminemment positif d’Olivier Destrebecq à sa sortie de l’Ambassade. « Merci pour toutes ces explications !, a-t-il déclaré à Rodrigo Rivera. Je suis impressionné par l’évolution de votre pays. On n’en parle plus aujourd’hui comme on le faisait hier. »