Après avoir activement participé aux travaux du rapport d’information du Sénat consacré aux perturbateurs endocriniens, le Groupe MR se réjouit de voir la problématique sur la table du Parlement de Wallonie.
Le 9 mars 2018, le Sénat adoptait un rapport d’information consacré à la prévention et à l’élimination de perturbateurs endocriniens présents dans les produits de consommation. Un objectif de santé publique partagé par les Sénateurs MR et notamment la cheffe de groupe Anne Barzin, qui s’était énormément impliquée dans les travaux d’élaboration du rapport (infos complémentaires par ici).
« Les scientifiques que nous avons auditionnés en commission ont été unanimes, avait notamment expliqué Anne Barzin lors de la présentation du rapport en séance plénière. Il s’agit véritablement d’un enjeu de société important. Si l’on ne s’en préoccupe pas aujourd’hui, les conséquences et répercussions sur la santé publiques seront néfastes… Surtout en ce qui concerne les populations les plus vulnérables que sont les femmes enceintes, les enfants de 0 à 3 ans et les adolescents. »
Deux mois plus tard, c’est au Parlement de Wallonie (via sa commission de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics) que la problématique est arrivée ce lundi après-midi par le biais d’une proposition de résolution visant à interdire les perturbateurs endocriniens ; un texte cosigné notamment par la Députée régionale et Présidente du Sénat Christine Defraigne, qui est arrivé sur la table de la commission.
L’occasion pour cette dernière de remettre en avant ce document qui vise à incarner l’ouvrage de référence pour toute personne appelée à gérer politiquement des matières en lien avec cette thématique de santé publique.
Le rapport d’information du Sénat contient, en effet, outre une série de constats, une liste de septante-deux recommandations ayant trait à différents aspects du sujet, dont plusieurs figurent dans la proposition de résolution examinée au Parlement de Wallonie, comme le principe de précaution ou celui d’indépendance des études scientifiques (par exemple via la constitution d’un fonds spécifique), la réalisation d’un biomonitoring humain en Wallonie à l’instar de ce qui se fait déjà en Flandre…
Des recommandations dont la pertinence a été rappelée par la professeure Corinne Charlier (Ulg), cheffe du service de toxicologie clinique médico-légale, de l’environnement et en entreprise au CHU du Sart-Tilman, qui était auditionnée par la commission ce lundi. L’experte a ensuite profité de l’opportunité pour féliciter les Sénateurs pour ce travail fouillé avant de souligner que, désormais, la priorité serait de mettre en oeuvre toutes ces bonnes idées.