Christine Defraigne s’est prêtée au « jeu » de la prise de sang dans le cadre du rapport d’information sur les perturbateurs endocriniens. La Présidente du Sénat attend désormais les résultats.
Au coeur d’un rapport d’information entamé il y a plus d’un an et présenté ce vendredi 9 mars, les perturbateurs endocriniens sont un enjeu de société majeur… et encore trop souvent méconnu, comme l’ont d’ailleurs rappelé les rapporteurs en conférence de presse.
Quelques minutes avant que cette dernière ne débute, Christine Defraigne s’est prêtée à une expérience qui livrera ses résultats dans quelques jours : une analyse de sang et d’urine. Le tout afin de découvrir ce qui se cache au fin fond de son organisme.
« C’est l’occasion de voir où j’en suis, note la Présidente du Sénat. Je suis curieuse, inquiète et circonspecte de connaître l’issue de ces prélèvements. »
C’est que Christine Defraigne, de par le fait qu’elle a assisté à toutes les auditions de la commission des Affaires institutionnelles, a, elle aussi, appris une foule de choses loin d’être rassurantes par rapport aux perturbateurs endocriniens.
« J’ai découvert un problème énorme de santé publique, avoue-t-elle. J’ai ouvert des yeux horrifiés lors de certaines auditions… Cette thématique est en effet cruciale et complexe… »
Et la Présidente de quand même s’avouer confiante : « Avec un tel rapport d’information, les parlements et gouvernements seront outillés pour prendre les réglementations ad hoc. »