Jacques Brotchi a participé au débat politique qui a en quelque sorte clôturé le colloque consacré à la protection de la vie privée.
Comme de coutume, un débat politique a clôturé, lundi, les discussions du colloque. Du côté du MR, c’est le Sénateur Jacques Brotchi qui s’est chargé de donné le point de vue du parti sans pour autant oublier ses spécificités plus personnelles…
« En tant que médecin, je suis évidemment très attaché au secret médical, a notamment expliqué le citoyen ucclois. Celui-ci ne peut être partagé que si nous, médecins, le décidons… Il est important que, dans le futur, il soit possible de mettre certaines données personnelles sur la carte d’identité. Cela permettrait, par exemple, si quelqu’un fait un malaise en rue et est emmené dans un hôpital, qu’on sache directement et sans difficulté si cet individu est épileptique, porte un pacemaker, est allergique à certains produits, ne supporte pas les anticoagulants… »
Jacques Brotchi a également que, suite aux attentats, le contexte a changé, les caméras ont rendu des services… Il s’agit toutefois de continuer à protéger les libertés de chacun et, pour ce faire, de mettre en place des outils de protection adéquats. A ce titre, la fin des cartes prépayées décidée par le gouvernement est une bonne chose à partir du moment où celles-ci facilitaient des actes illégaux.
Lors de la seconde partie du débat, le Sénateur MR a eu l’opportunité de livrer des impressions sur divers points précis. Facebook, par exemple. « Chacun y met ce qu’il veut, a-t-il rappelé. Chacun est donc responsable du contenu de son compte. ». Les dossiers médicaux numériques ? « Les assurances n’y auront pas accès, a souligné Jacques Brotchi. Même un médecin actif dans un hôpital A ne peut pas savoir ce qui a trait au patient soigné dans l’hôpital B… » Et de conclure en mettant en exergue la volonté du MR d’être particulièrement vigilant sur tout ce qui a trait à la question de la vie privée, notamment lorsqu’il s’agit des méthodes de recherches « qui doivent toujours être accompagnées de garanties juridictionnelles ».
A noter que Jaques Brotchi n’a pas manqué de remercier et féliciter, à juste titre, la Présidente du Sénat Christine Defraigne pour avoir mis sur pied un colloque si intéressant sur un sujet terriblement d’actualité.