Le travail des étudiants est réglementé. Des limites qui pourraient être assouplies selon Alexander Miesen. Le Sénateur germanophone l’a fait remarquer au Vice-premier ministre Kris Peeters dans le cadre d’une question écrite.
Toujours très actif en matière de questions écrites, Alexander Miesen s’est récemment adressé à Kris Peeters, le Vice-premier ministre, en charge de l’Emploi, de l’Economie et des Consommateurs mais aussi du Commerce extérieur. Son thème ? Le travail des étudiants.
Le Sénateur libéral fait remarquer que, pendant les vacances et les week-ends, les étudiants sont nombreux à travailler durant des petites périodes de trois ou quatre heures qui, à chaque fois, comptent pour une journée entière aux yeux de la législation. Cela que le jeune travaille une demi-journée ou à peine quelques heures. Or, au-delà des 50 jours, l’étudiant est considéré comme un employé régulier, avec ce que cela suppose en matière de cotisations sociales, nettement plus élevées.
« Le fait est que beaucoup d’étudiants dépendent de ces revenus supplémentaires pour pouvoir financer leurs études, dans le cadre de stages où la voiture est nécessaire (zone rurale oblige, à cause d’horaires ne concordant pas avec les transports en commun)… », explique en substance Alexander Miesen dans sa question écrite.
Et le Sénateur germanophone de demander au ministre quelle est sa position quant à ce problème : « Une autre manière de calculer la période de travail sur base non plus des jours mais des heures serait-elle envisageable ? ».