Une nouvelle ère européenne commence à Namur

Aujourd’hui, les Co-Présidents du Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes, Mme Eliane Tillieux et M. Gaëtan Van Goidsenhoven, ont présidé la Réunion des Présidents de la COSAC à Namur, marquant ainsi le début de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne.

Le Comité d’avis fédéral, représenté par ses présidents, a souligné sa légitimité accrue dans le contexte actuel. En tant que voix parlementaire de la Belgique, le Comité a joué un rôle central dans l’élaboration des priorités de la présidence belge, mettant en avant les intérêts et les préoccupations de la population belge dans le débat européen.

Gaëtan Van Goidsenhoven, Chef de groupe MR au Sénat et co-président de ce comité, a déclaré : « Avec les élections et les défis actuels, le Comité d’avis fédéral se positionne comme un acteur clé. Notre légitimité découle de la représentation de la diversité belge et de notre engagement important tout au long de cette législature. Nous avons rencontré un grand nombre de personnalités européennes.».

Pour l’heure, la présidence belge a présenté un programme ambitieux axé sur la défense de l’état de droit, le renforcement de la compétitivité, la transition écologique, le programme social et sanitaire, la protection des individus et des frontières, et la promotion de l’Europe mondiale.

Ces priorités ont été discutées en profondeur lors de la Réunion des Présidents de la COSAC.

À l’instar des précédentes COSAC, la réunion de ce jour a été un lieu de débats constructifs, mettant en lumière les défis et les opportunités de l’Union européenne.

Les interventions de Mme Hadja Lahbib, Ministre des Affaires étrangères, et de M. Guy Verhofstadt, Membre du Parlement européen, ont fortement enrichi les discussions sur les priorités et les enjeux futurs.

Nos relations amicales avec nos interlocuteurs nous permettent de nous impliquer activement dans les

événements liés à la présidence belge du Conseil. Cela traduit aussi notre volonté de jouer un rôle central dans le dialogue européen.

 

À propos du Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes :

Le Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes est une institution belge clé dédiée à la coordination et à l’évaluation des politiques européennes. Composé de membres du Parlement fédéral belge, il joue un rôle essentiel en fournissant des avis éclairés sur les questions européennes cruciales. Le Comité assure une représentation solide des intérêts belges dans les débats de l’Union européenne, contribuant ainsi à façonner les politiques qui auront un impact direct sur les citoyens.

À propos de la COSAC :

La COSAC, ou Conférence des organes spécialisés dans les affaires de l’Union européenne, est une plateforme unique de coopération interparlementaire européenne. Elle réunit des délégations de parlements nationaux des États membres de l’UE, ainsi que des représentants du Parlement européen. La COSAC facilite le dialogue entre ces organes spécialisés, permettant un échange d’idées et d’informations essentiel pour renforcer la dimension parlementaire de l’intégration européenne.

 

À propos de la Présidence Belge du Conseil de l’Union européenne :

La Présidence belge du Conseil de l’Union européenne est une période de six mois pendant laquelle la Belgique assume la présidence tournante du Conseil de l’UE. Cette présidence offre à la Belgique l’occasion de jouer un rôle moteur dans l’élaboration des politiques et des priorités de l’UE. La Belgique travaille en étroite collaboration avec les autres États membres pour faire progresser les dossiers européens, faciliter les compromis et promouvoir une coopération fructueuse au sein de l’Union. Le programme de la Présidence belge est axé sur des questions clés telles que la transition verte, la numérisation, la sécurité, et la relance économique post-pandémique.

 

Une opposition fondée : pourquoi le Groupe MR vote contre la proposition de résolution sur la clause de l’européenne la plus favorisée

Lors de la séance plénière du vendredi 22 décembre, lle Groupe MR à voter contre la proposition de résolution visant à introduire la clause de l’européenne la plus favorisée.

Selon notre analyse, cette proposition apparaît comme teintée d’utopie et constitue un catalogue de bonnes intentions dépourvu de données chiffrées pour étayer ses développements.

Elle néglige également les différentes réalités politiques, économiques et sociales de chaque État-membre, en imposant une « clause de l’européenne la plus favorisée » sans évaluer les conséquences potentielles de manière approfondie.

Par ailleurs, la proposition vise à uniformiser des politiques actuellement relevant de la compétence des États membres, sans considérer l’impact budgétaire colossal et la non-comparabilité des systèmes nationaux. Le Groupe MR insiste sur l’importance d’appréhender chaque loi en faveur de l’égalité entre hommes et femmes dans le contexte global d’un système national.

Ce texte, initialement introduit en 2007, suscite des réserves persistantes. Les travaux d’auditions ont renforcé notre position, avec des expertes en droit européen soulignant la faible faisabilité, le déni du principe de subsidiarité, et la complexité de l’harmonisation des standards.

En conclusion, le Groupe MR a voté contre cette proposition de résolution.

Une réflexion approfondie sur la proposition de résolution concernant les droits des personnes âgées

Lors de la séance plénière du vendredi 22 décembre, la proposition de résolution visant à l’adoption d’une convention internationale relative aux droits des personnes âgées a été voté.

C’est le sénateur Gregor Freches qui fut l’intervenant principal.

Des Défis importants à reconnaître

Il est indéniable que les personnes âgées font face à des défis spécifiques dans notre société et à travers le monde. La protection de leurs droits est une question cruciale qui mérite toute notre attention. Toutefois, notre groupe tient à soulever quelques points de réflexion concernant le texte en question.

Une protection universelle existe déjà

Selon nos observations et notre examen de la problématique, les faiblesses dans le respect des droits des personnes âgées ne sont pas nécessairement de nature normative. Le corpus d’instruments de droit international des droits humains dont nous disposons offre déjà une protection universelle, incluant les droits des personnes âgées.

Explorer les solutions existantes

Plutôt que d’adopter un nouveau traité, notre groupe propose d’explorer les possibilités offertes par les traités existants et les mécanismes ad hoc de suivi déjà en place. Les conventions en vigueur fournissent un cadre solide pour la protection des droits humains, y compris ceux des personnes âgées.

Une approche pragmatique

Le Groupe MR soutient la position de la Belgique au sein du Groupe de travail à composition non limitée sur le vieillissement des Nations Unies. Plutôt que de créer de nouveaux accords, nous encourageons une utilisation plus efficace des instruments existants en matière de droits de l’homme.

Des amendements proposés, mais non adoptés

En commission, le groupe MR a déposé cinq amendements pour refléter cette vision réaliste et pragmatique. Malheureusement, ces amendements n’ont pas reçu un soutien suffisant, et le texte n’a pas subi les modifications que nous estimions nécessaires.

L’abstention en signe de prudence

En conclusion, bien que reconnaissant l’importance de protéger les droits des personnes âgées, le Groupe MR a choisi de s’abstenir lors du vote sur cette proposition. Nous croyons fermement en l’exploration approfondie et optimale des solutions existantes avant de nous engager dans de nouveaux accords internationaux.

 

Un engagement fort contre la Drépanocytose : le Groupe MR soutient la proposition de résolution

Lors de la plénière du 22 décembre, le sénateur Philippe Dodrimont est monté à la tribune pour défendre un sujet qui mérite toute notre attention : la drépanocytose.

Cette maladie génétique, souvent méconnue du grand public, impacte la vie de milliers de personnes en Belgique et dans le monde.

La première étape vers la compréhension de cette maladie est de reconnaître son existence. La drépanocytose, deuxième maladie génétique mondiale après la mucoviscidose, ne doit plus rester dans l’ombre. Notre sénateur a souligné son caractère chronique, lourd, et souvent invisible, nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire.

Le Groupe MR exprime son plein soutien à cette proposition de résolution, et ce, pour plusieurs raisons cruciales :

  1. Sensibilisation et Information : En sortant la drépanocytose de l’ombre, nous contribuons à sensibiliser et informer la population sur cette réalité parfois méconnue.
  2. Accompagnement et Prise en Charge : La résolution vise à mettre en place des politiques cohérentes pour accompagner efficacement les patients, reconnaissant les impacts significatifs de la maladie sur tous les aspects de leur vie.
  3. Récolte de Données : Une surveillance exhaustive de l’évolution de la maladie est essentielle. La proposition sollicite une récolte de données afin d’adapter les actions au mieux.
  4. Approche Préventive : En incluant le dépistage à la naissance, la résolution adopte une approche préventive cruciale pour contenir la propagation de la maladie.

La drépanocytose ne devrait plus être une menace qui pèse sur la vie quotidienne de tant de personnes. En unissant nos forces, en intensifiant nos efforts, nous pouvons contribuer à alléger le fardeau de ceux qui luttent contre cette maladie.

Chaque personne touchée mérite notre soutien, et il est de notre devoir d’œuvrer vers un avenir où la drépanocytose ne représente plus un obstacle à la vie épanouissante de tant d’individus.

Bien-être animal : moment historique au Sénat !

Moment historique au Sénat ! Et le groupe MR peut s’en féliciter !

Ce vendredi 24 novembre au Sénat, l’intégration du bien-être animal dans la Constitution avance d’un grand pas.

Notre chef de groupe Gaëtan Van Goidsenhoven et son collègue le sénateur Philippe Dodrimont ont co-signé une proposition de révision de la Constitution afin que les animaux ne soient plus considérés comme des choses mais bien comme des « êtres sensibles ».

Après plusieurs années de discussion et de nombreuses auditions, le Sénat propose que l’article 7bis de la Constitution soit complété par une disposition rédigée comme suit :

« Dans l’exercice de leurs compétences respectives, l’État fédéral, les communautés et les régions veillent à la protection et au bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles ».

Nos votes ont pu faire la différence pour des millions d’êtres vivants et il s’agit peut-être de la décision la plus importante de cette législature au Sénat.

Concrètement, qu’est-ce que cela implique ?

  • Une obligation des différentes autorités de prendre les mesures nécessaires à la réalisation de cette reconnaissance.
  • Une obligation de standstill qui implique que les différentes autorités ne pourront faire marche arrière.

En tant que Président de la société royale protectrice des animaux Veeweyde, notre Chef de groupe Gaëtan Van Goidsenhoven intervient : parmi tous les chiffres qu’on pourrait avancer, 60.000 animaux sont abandonnés chaque année en Belgique. La maltraitance est un fait avéré. Les animaux sont des êtres sensibles qui doivent être respectés. Une société se grandit lorsqu’elle offre à ses animaux la possibilité d’être pris en compte, et l’inscription du bien-être animal dans la Constitution est plus que symbolique. Elle constitue un acte important qui vient renforcer notre démocratie.

Le Sénat marque une avancée significative vers une société qui intègre pleinement la considération éthique envers tous les êtres vivants.

Sabine Laruelle précise : nous avons pris soin d’être précis dans nos travaux parlementaires afin de ne pas compliquer encore la vie des professionnels du monde agricole dont l’extrême majorité est respectueuse et attentive au bien-être de leurs animaux.

Tout le monde est attaché à la condition animale. Comme le disait Lamartine : « On n’a pas deux cœurs, l’un pour l’homme, l’autre pour l’animal… On a du cœur ou on n’en a pas. ».

Philippe Dodrimont rajoute : « C’est un jalon important, mais n’oublions pas qu’à tous les niveaux de pouvoirs, toutes celles et ceux qui sont aux responsabilités devront répondre de façon concrète à cet engagement en faveur du bien-être des animaux. L’attention à porter aux animaux en tant qu’êtres sensibles doit être une nouvelle mission des pouvoirs publics au sens large. Je m’y emploie déjà avec ma casquette de député wallon ».

Toutefois, plusieurs co-signataires du  texte approuvé au Sénat se sont prononcés en Région bruxelloise contre l’étourdissement avant un abattage.

Outre le fait qu’il s’agisse clairement d’un double langage hypocrite, nous espérons qu’après notre vote de ce jour, ils pourront dans un souci de cohérence, revoir leur position.

Une société se grandit lorsqu’elle offre à ses animaux la possibilité d’être pris en compte.

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Rencontre diplomatique entre le MR et l’ambassadeur de l’Autorité Palestinienne auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg 

Le Mouvement Réformateur a récemment rencontré une figure diplomatique de premier plan, Monsieur Abdalrahim Alfarra, ambassadeur de l’Autorité Palestinienne auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg.

La rencontre, qui a eu lieu en présence du président du parti, Georges-Louis Bouchez, et du chef de groupe à la Chambre, Benoit Piedboeuf, ainsi que de la Députée fédérale Marie-Christine Marghem a eu lieu après la diffusion du film israélien sur l’attaque du Hamas du 7 octobre, organisée le matin même au Sénat à l’initiative du parti. La réunion était cependant déjà programmée avant la décision de diffuser le film.

Un des points centraux de la discussion a été le cessez-le-feu humanitaire qui est progressivement mis en œuvre dans la région. Les étapes nécessaires pour parvenir à une paix durable, basée sur le principe de deux États avec une reconnaissance mutuelle, ont également été abordées.

Le MR a indiqué que, à ses yeux, les conditions ne sont pas remplies pour procéder à une reconnaissance d’un État palestinien. Georges-Louis Bouchez a évoqué la définition d’une échéance à laquelle cette reconnaissance pourrait intervenir avec la mise en place d’un processus en « 4 à 5 étapes ». Ces étapes porteraient par exemple sur « l’organisation d’une grande conférence nationale » ou encore sur des garanties en matière de sécurité intérieure et pour Israël.

Le président du MR a par ailleurs ajouté qu’il répondrait favorablement à une éventuelle demande de l’Autorité palestinienne de visionner des images de la situation humanitaire à Gaza. « Je prendrais la même attitude qu’avec Israël », a-t-il assuré.

À travers ces rencontres, le MR réaffirme son soutien aux efforts visant à établir une paix durable au Proche-Orient, et ce, dans le respect des principes de justice, de reconnaissance mutuelle et de coopération constructive entre les nations.

Révélations poignantes au Sénat : le documentaire sur l’attaque du Hamas secoue les parlementaires belges

26 parlementaires belges, provenant de divers partis à l’exception du Belang et du PTB, ont été profondément marqués par la projection au Sénat d’un documentaire dévoilant l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier. L’initiative de la diffusion revient à Georges-Louis Bouchez, président du MR, qui a persisté dans sa conviction de la nécessité de partager ces images au sein du Parlement.

Le documentaire, d’une durée d’environ cinquante minutes, a laissé les parlementaires sous le choc. Le Président du MR critique vivement ceux qui ont tenté d’entraver la diffusion du film, les qualifiant de « totalement déshonorés ». Il insiste sur la nécessité pour tous ceux impliqués dans le conflit de voir ces images, appelant à une réflexion sur les enjeux.

Et effectivement, après avoir vu le film, plusieurs parlementaires issus des divers formations politiques considèrent la projection du documentaire comme un « fait politique ». Ils soulignent la nécessité de comprendre la détermination d’Israël à éradiquer le Hamas pour parvenir à la paix. Ces actes sont injustifiables par aucune cause et relèvent de la barbarie la plus abjecte.

 

Un hémicycle complet pour notre évènement sur le New Space !

Ce jeudi 9 novembre, la Plateforme espace du Sénat présidée par Gaëtan Van Goidsenhoven et dont Gregor Freches est membre a organisé un forum de discussion sur le thème : New Space – Opportunités et défis.

Le Newspace est un terme qui symbolise les nouveaux acteurs privés du domaine spatial. Lors de ce colloque, nous avons explorer les pistes offertes par les partenariats publics-privés dans ce secteur en présence d’experts et de leaders de l’industrie spatiale. Ensemble, la Belgique peut développer des projets d’envergure.

Nous avons aussi aborder l’aspect crucial de la création d’emplois pour nos jeunes. La formation de talents peut stimuler l’innovation, soutenir la recherche scientifique et positionner la Belgique comme un acteur majeur, tout en contribuant à l’avenir professionnel de la génération montante.

 

Retrouvez-ci-dessous l’intervention de M. Gaëtan Van Goidsenhoven : 

Madame la Présidente,

Monsieur le Secrétaire d’État,

Chers collègues, Beste collega’s,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises,

Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités,

 

Je suis très heureux de vous retrouver ici au Sénat, à l’initiative de la plateforme espace du Sénat que j’ai l’honneur de présider. Cette plateforme a pour vocation de permettre le dialogue entre le monde politique, académique, scientifique et industriel avec, en toile de fond, la participation aux activités du forum permanent européen EISC qui rassemble les pays européens actifs dans le domaine spatial.

La plateforme espace du Sénat est d’ailleurs l’unique représentant de la Belgique au sein de l’EISC.

Au fil de l’évolution de nos sociétés, le spatial est devenu un domaine incontournable.

Nous pouvons être fiers de notre pays qui a su rapidement saisir l’importance capitale des enjeux qui sont liés à l’activité spatiale :

  • Des enjeux de recherche et de quête intellectuelle pour comprendre l’univers, notre monde et élargir nos horizons ;
  • Des enjeux climatiques : sans espace, il n’y a pas de relevés sismiques, de conclusions du GIEC, de mesures des divers types de pollution ;
  • Des enjeux technologiques et scientifiques bien sûr ;
  • D’enjeux socio-économiques pour ce secteur créateur de milliers d’emplois et qui devrait avoisiner un chiffre d’affaires de 1.000 milliards d’euros d’ici 2040 ;
  • Des enjeux industriels ;
  • Et tant d’autres.

C’est pourquoi nous pouvons être fiers que notre pays soit un des grands acteurs spatiaux. Le gouvernement belge a alloué un budget de 450 millions d’euros pour les 3 prochaines années, finançant des programmes complémentaires et positionnant ainsi la Belgique en tant qu’acteur majeur de la conquête spatiale. Nous sommes le cinquième contributeur de l’Agence Spatiale Européenne.

En parallèle, depuis des décennies, des PME, des start-ups et des géants du spatial sont en train d’émerger et se consolident. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le « New Space ».

La Belgique possède donc véritablement une réelle puissance spatiale qui s’est bâtie par de grandes coopérations entre les grandes agences spatiales et une centaine d’acteurs belge du New Space.

Vous incarnez l’avant-garde de l’innovation. Et je veux ici vous remercier pour vos contributions, vos engagements et vos ambitions à construire notre aventure spatiale.

Je me réjouis de voir que notre invitation à ce forum de discussion ait rencontré un franc succès. L’objectif poursuivi ce jour est de s’interroger sur la manière d’harmoniser fructueusement les synergies entre le secteur public et le secteur privé pour créer de nouvelles opportunités.

Un point d’attention particulier sera porté sur les jeunes, leur formation et les carrières qui leur sont proposés. Tout indique que nous devons les inciter à s’investir dans un domaine à la fois novateur et porteur d’avenir.

En faisant preuve de lucidité, nous ne devons pas oublier que l’Union européenne est en concurrence avec les super puissances qui mobilisent des moyens massifs.

Sans oublier les acteurs privés émergents : des entreprises comme Blue Origins ou Space X prennent une place considérable et ne sont malheureusement pas des fleurons européens.

J’aimerai replacer une valeur qui sera à mon sens une des clés de notre réussite : notre regroupement autour d’une vision commune entre le public et le privé.

Il est fondamental de pouvoir combiner l’agilité des acteurs privés avec des moyens publics importants et des instituts de recherche à la pointe.

Car ce sera entre l’investissement et l’audace que le New Space pourra être à l’avant-garde.

Cela devra se faire dans le souci d’ériger un nouveau cadre législatif de régulation afin d’éviter les dérives potentielles.

À ce titre, le Sénat, à mon initiative, a adopté récemment une proposition de résolution sur la pollution spatiale et une autre sur la régulation de l’exploitation des ressources spatiales. N’oublions jamais que l’espace est une richesse pour toute l’humanité.

Pour conclure, je tiens à remercier et saluer votre travail, vos réflexions, vos filières scolaires. Vous alimenter notre enthousiasme à rêver grand. Cela me parait particulièrement essentiel dans ces temps touchés par la morosité et les guerres.

Je vous remercie.

 

 

Invitation au colloque : « New Space : opportunités et défis »

Chères amies,
Chers amis,

En mes qualités de Chef de groupe du MR au Sénat et Président de la plateforme Espace, j’ai le plaisir de vous convier au colloque qui se tiendra le 9 novembre sur la thématique des opportunités et des défis inhérents au Newspace.

Le Newspace est un terme qui symbolise les nouveaux acteurs privés du domaine spatial.

Il est vrai que l’activité spatiale n’a plus été aussi importante depuis une soixantaine d’années. Les nouvelles missions et avancées technologiques, la conquête de l’espace, la construction d’une future base lunaire, et bien d’autres témoignent d’un intérêt grandissant.

Mais pourquoi investir autant dans la conquête de l’espace ? Est-ce une priorité ? Quelles sont les opportunités et défis ?

Lors de ce colloque, nous allons explorer les pistes offertes par les partenariats publics-privés dans ce secteur en présence d’experts et de leaders de l’industrie spatiale. Ensemble, la Belgique peut développer des projets d’envergure.

Nous allons aussi aborder l’aspect crucial de la création d’emplois pour nos jeunes. La formation de talents peut stimuler l’innovation, soutenir la recherche scientifique et positionner la Belgique comme un acteur majeur, tout en contribuant à l’avenir professionnel de la génération montante.

Rejoignez-nous dans l’hémicycle du Sénat le jeudi 9 novembre de 9h30 à 13h45.

La participation est gratuite et un lunch est offert à tous les participants à l’issue de l’évènement.

Merci de confirmer votre participation à 20231109@senate.be

Inscription via google form

À très bientôt,

Gaëtan VAN GOIDSENHOVEN
Chef de groupe MR au Sénat

 

 

Inauguration du portrait de Madame Sabine Laruelle, Présidente honoraire du Sénat

Un moment exceptionnel !
Inauguration du portrait de Madame Sabine Laruelle, Présidente honoraire du Sénat.
Un portrait tout à son image : entre tradition et modernité 🖼️
Une femme politique qui a su bouger les lignes en alliant la sagesse de l’expérience à une vision audacieuse.