Gregor Freches expose les stratégies face aux ingérences étrangères

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Lors de la séance plénière du Sénat belge ce 19 avril, le sénateur MR, Gregor Freches, a pris la parole pour discuter d’un enjeu majeur touchant les démocraties modernes : les ingérences de puissances étrangères dans les affaires internes des États. Ce phénomène croissant menace non seulement la cohérence sociale mais également les fondements mêmes de l’état de droit démocratique.

Ce rapport met en lumière l’ampleur des tactiques d’ingérence, notamment les cyberattaques, la manipulation de l’information et le soutien à des formations politiques extrémistes via les réseaux sociaux. Les exemples cités comprennent des actions perpétrées par des acteurs internationaux tels que la Turquie, la Chine, et la Russie.

La nécessité de renforcer la résilience nationale et européenne était un thème central de son discours. Gregor Freches a souligné l’importance de développer une meilleure sensibilisation publique aux campagnes de désinformation et de renforcer la transparence des processus politiques et institutionnels.

Pour contrer ces menaces, le rapport propose 55 recommandations, réparties en quatre grands volets: la mise en place de stratégies d’alerte et de réduction des risques, l’augmentation de la transparence, l’adoption de mesures juridiques adaptées, et le renforcement des acteurs clés à tous les niveaux de gouvernance. Ces propositions visent à immuniser la société belge contre les tentatives de déstabilisation, qui exploitent souvent les libertés offertes par les démocraties libérales.

La création d’une « task force » européenne, sous la présidence belge du Conseil de l’Union européenne, a été saluée par Gregor Freches comme une initiative essentielle pour protéger l’intégrité des élections à venir et répondre aux tentatives d’ingérence sur notre continent.

En conclusion, Gregor Freches a réaffirmé la nécessité d’une approche proactive pour défendre non seulement l’État de droit mais également l’unité et la cohésion de la société face à ces menaces extérieures. Cela, a-t-il rappelé, est d’autant plus crucial à l’aube d’une période électorale, période pendant laquelle les démocraties sont particulièrement vulnérables.

La séance s’est achevée sur un appel à l’action de la part de tous les acteurs politiques et sociaux, soulignant que la vigilance et l’esprit critique restent les remparts les plus efficaces contre les ingérences étrangères.

Nous affirmons notre position sur le conflit au Proche-Orient

Aujourd’hui, le Mouvement Réformateur tient à exprimer de manière franche et directe sa position sur la situation complexe qui prévaut au Proche-Orient.

Le groupe MR a voté en séance plénière de ce 2 février en faveur de la proposition de résolution discutée au sein de la commission du Renouveau démocratique, de la Citoyenneté, et des Affaires internationales du Sénat.

Nous condamnons catégoriquement les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier. Les images de ces actes barbares, révélées lors des auditions en commission à l’initiative du Président Georges-Louis Bouchez, nous ont tous profondément choqués. Le groupe MR ne mâche pas ses mots pour dénoncer l’acharnement et la férocité des assaillants du Hamas dont les actes sont inacceptables.

En réponse à ces attaques, Israël a lancé une riposte massive dans la bande de Gaza, provoquant une situation extrêmement préoccupante avec un nombre considérable de victimes civiles innocentes, dont de nombreux enfants.

Le MR, soucieux du respect du droit international humanitaire, appelle à un cessez-le-feu immédiat et durable, soulignant la nécessité d’une réponse militaire proportionnée.

Gregor Freches : La Belgique, en tant que présidente de l’Union européenne, doit jouer un rôle de premier plan dans la promotion de la paix. Nous appelons à une action diplomatique soutenue et à des mesures concrètes pour soulager l’urgence humanitaire à Gaza.

Nous appelons à la libération immédiate et sans condition des otages, détenus depuis 118 jours, et condamnons fermement toute prise d’otages.

Gregor Freches : Nous condamnons fermement les attaques terroristes du Hamas, tout en reconnaissant la nécessité d’une réponse proportionnée d’Israël. Notre position est claire : un cessez-le-feu immédiat et durable est essentiel.

La proposition de résolution met l’accent sur la protection des civils, le respect du droit international, et la promotion d’une résolution pacifique du conflit.

Nous soutenons activement les décisions de la Cour internationale de Justice et appelle à des mesures diplomatiques pour une solution à deux États.

Notre vote est clairement en faveur, soulignant ainsi l’engagement du groupe envers une approche équilibrée, la protection des droits fondamentaux, et la recherche d’une solution pacifique et durable au conflit au Proche-Orient.

Conscient de la gravité des événements et de son caractère irréparable, nous appelons à l’unité et à la responsabilité dans la recherche de solutions qui favorisent la paix et le respect des droits de l’homme.

Une opposition fondée : pourquoi le Groupe MR vote contre la proposition de résolution sur la clause de l’européenne la plus favorisée

Lors de la séance plénière du vendredi 22 décembre, lle Groupe MR à voter contre la proposition de résolution visant à introduire la clause de l’européenne la plus favorisée.

Selon notre analyse, cette proposition apparaît comme teintée d’utopie et constitue un catalogue de bonnes intentions dépourvu de données chiffrées pour étayer ses développements.

Elle néglige également les différentes réalités politiques, économiques et sociales de chaque État-membre, en imposant une « clause de l’européenne la plus favorisée » sans évaluer les conséquences potentielles de manière approfondie.

Par ailleurs, la proposition vise à uniformiser des politiques actuellement relevant de la compétence des États membres, sans considérer l’impact budgétaire colossal et la non-comparabilité des systèmes nationaux. Le Groupe MR insiste sur l’importance d’appréhender chaque loi en faveur de l’égalité entre hommes et femmes dans le contexte global d’un système national.

Ce texte, initialement introduit en 2007, suscite des réserves persistantes. Les travaux d’auditions ont renforcé notre position, avec des expertes en droit européen soulignant la faible faisabilité, le déni du principe de subsidiarité, et la complexité de l’harmonisation des standards.

En conclusion, le Groupe MR a voté contre cette proposition de résolution.

Une réflexion approfondie sur la proposition de résolution concernant les droits des personnes âgées

Lors de la séance plénière du vendredi 22 décembre, la proposition de résolution visant à l’adoption d’une convention internationale relative aux droits des personnes âgées a été voté.

C’est le sénateur Gregor Freches qui fut l’intervenant principal.

Des Défis importants à reconnaître

Il est indéniable que les personnes âgées font face à des défis spécifiques dans notre société et à travers le monde. La protection de leurs droits est une question cruciale qui mérite toute notre attention. Toutefois, notre groupe tient à soulever quelques points de réflexion concernant le texte en question.

Une protection universelle existe déjà

Selon nos observations et notre examen de la problématique, les faiblesses dans le respect des droits des personnes âgées ne sont pas nécessairement de nature normative. Le corpus d’instruments de droit international des droits humains dont nous disposons offre déjà une protection universelle, incluant les droits des personnes âgées.

Explorer les solutions existantes

Plutôt que d’adopter un nouveau traité, notre groupe propose d’explorer les possibilités offertes par les traités existants et les mécanismes ad hoc de suivi déjà en place. Les conventions en vigueur fournissent un cadre solide pour la protection des droits humains, y compris ceux des personnes âgées.

Une approche pragmatique

Le Groupe MR soutient la position de la Belgique au sein du Groupe de travail à composition non limitée sur le vieillissement des Nations Unies. Plutôt que de créer de nouveaux accords, nous encourageons une utilisation plus efficace des instruments existants en matière de droits de l’homme.

Des amendements proposés, mais non adoptés

En commission, le groupe MR a déposé cinq amendements pour refléter cette vision réaliste et pragmatique. Malheureusement, ces amendements n’ont pas reçu un soutien suffisant, et le texte n’a pas subi les modifications que nous estimions nécessaires.

L’abstention en signe de prudence

En conclusion, bien que reconnaissant l’importance de protéger les droits des personnes âgées, le Groupe MR a choisi de s’abstenir lors du vote sur cette proposition. Nous croyons fermement en l’exploration approfondie et optimale des solutions existantes avant de nous engager dans de nouveaux accords internationaux.

 

Réaction face au boycott de la NV-A à la séance plénière du 17 mars : Le vrai gaspillage de l’argent public, c’est d’occuper une fonction sans l’exercer !

Lors de la séance plénière du vendredi 17 mars, le groupe NV-A a boycotté la séance plénière du Sénat critiquant son fonctionnement et son budget.
Une aberration quand on sait qu’ils ne se privent pas d’effectuer des voyages à l’étranger pour « représenter » le Sénat.
Sans compter ce qu’ils coûtent dans leurs différentes fonctions (sénateurs, chef de groupe, …).

Ils ne proposent rien, ne participent à rien, ils n’étaient d’ailleurs pas plus présents hier midi en commission des affaires institutionnelles où le bien-être animal ne semble pas les intéresser non plus.

« Le vrai gaspillage de l’argent public, c’est d’occuper une fonction sans l’exercer !» pointe Gaëtan Van Goidsenhoven, chef de groupe MR au Sénat.

LA NV-A coûte au Sénat :

  • 1 Sénateur coopté
  • 1 Membre du bureau
  • 1 Chef de groupe
  • 1 Présidence de commission
  • Une dotation au groupe politique
  • Des collaborateurs payés par le Sénat
  • Participation aux assemblées parlementaires internationales

À titre d’exemple, voici la composition des délégués NV-A aux assemblées internationales qui font la chaise vide au Sénat, mais qui voyagent pour le « représenter » :

  • Andries GRYFFROY, membre de l’assemblée parlement du Conseil de l’Europe ;
  • Karolien GROSEMANS, membre de l’assemblée parlementaire de l’OTAN ;
  • Nadia SMINATE, membre du groupe de contrôle parlementaire conjoint Europol ;
  • Mark DEMESMAEKER, membre de l’assemblée parlementaire de l’OSCE ;
  • Maaike DE VREESE, membre de l’assemblée parlementaire de l’Union pour la méditerranée.

Ils ne sont d’ailleurs pas plus présents cette après-midi en commission des affaires institutionnelles où le bien-être animal ne semble pas les intéresser non plus.

Le groupe MR a depuis longtemps fait de nombreuses propositions constructives pour améliorer le fonctionnement du Sénat. Malheureusement force est de constater que nous sommes un peu esseulés dans cette démarche, là où d’autres ne participent à rien, ne proposent rien et ne se privent pas de garder tous les avantages. Avec pragmatisme, le groupe MR pose le constat que dans tous les États fédéraux le bicaméralisme est utile à la mise en œuvre du fédéralisme de coopération. Par ailleurs, la suppression du Sénat reviendrait à remettre en cause la représentation garantie des Communautés.

Pour le groupe MR, une évolution du fonctionnement et des missions du Sénat serait toutefois la bienvenue afin d’ancrer son rôle dans une Belgique unitaire ;

  • Réformer la composition du Sénat est une priorité pour lui donner les moyens de remplir sa fonction de lieu de rencontre entre l’ensemble des parlements. Pour ce faire, nous plaidons pour que les sénateurs soient élus directement au sein d’une circonscription unique.
  • Il serait opportun de mettre en place une coprésidence tournante : chaque président des assemblées des entités fédérées coprésidera à tour de rôle le Sénat dans une fonction plus politique d’une durée d’un an par exemple. Avec la proposition d’une alternance linguistique
  • Le Sénat pourrait devenir l’assemblée législative et de contrôle du CODECO
  • Le Sénat pourrait être le lieu de discussion préalable et de ratification des textes supranationaux
  • Les questions éthiques pourraient redevenir une compétence du Sénat, car ce sont des sujets qui méritent une double lecture et un temps long de réflexion
  • Le Sénat pourrait être le lieu d’échange dans lequel les élus des entités fédérées échangent sur leurs bonnes pratiques
  • Le Sénat pourrait être davantage sollicité afin de mener des réflexions sur des sujets majeurs en permettant aux autres parlements de nous demander des rapports d’informations.

 

Accueil des Jeunes MR dans le cadre de la Politics Academy !

Merci à nos stagiaires Jeunes MR qui se sont confrontés à la réalité du quotidien entre la séance plénière et les commissions du Sénat. Une véritable immersion au cœur de la vie politique.

Merci à nos stagiaires Jeunes MR qui se sont confrontés à la réalité du quotidien entre la séance plénière et les commissions du Sénat. Une véritable immersion au cœur de la vie politique. Leurs sujets du jour étaient :

📌La lutte contre les deepfakes ;
📌 L’autonomisation économique des femmes ;
📌 La situation en République démocratique du Congo ainsi que dans la région des Grands Lacs ;
📌 Le bien-être animal dans la Constitution.

 

 

Mise en place d’une autorité de contrôle des algorithmes

Intervention de Gregor Freches sur la mise en place d’une autorité de contrôle des algorithmes : nous nous réjouissons que le secrétaire d’État à la digitalisation Mathieu Michel soit à la réflexion d’un projet ambitieux de création d’une autorité indispensable pour notre liberté et notre sécurité.

Discours de Gregor Freches lors de la séance plénière du 10 février

Chers collègues,

Précisons-le d’emblée : après avoir cosigné sans difficulté la proposition de résolution relative à la mise en place d’une autorité de contrôle des algorithmes, nous approuverons sans réserve ce texte dans quelques minutes, lorsqu’il sera soumis au vote de notre assemblée.

La problématique des algorithmes est, en effet, fondamentale. Omniprésents dans nos vies, les algorithmes présentent de nombreux avantages… mais aussi une foultitude d’inconvénients, et non des moindres.

Les deux illustrations mentionnées dans la proposition de résolution sont suffisamment éloquentes. Pensons, par exemple, aux algorithmes utilisés dans certains hôpitaux des Etats-Unis qui amènent ceux-ci à discriminer les personnes de couleur. Ou encore à la predictive policing des Pays-Bas, qui avait le même effet néfaste.

Comment également ne pas s’inquiéter des biais produits par les réseaux sociaux ? En tentant de garder l’Internaute, ils tendent à lui proposer des contenus qu’il apprécie, resserrant toujours davantage le spectre de ce à quoi il aura droit. Les réseaux sociaux s’assimilent du même coup à de véritables « bulles de filtres » ou « chambres d’échos », pour reprendre les expressions consacrées.

On conçoit facilement les conséquences que cela suppose lorsqu’il s’agit, par exemple, d’un site de vente en ligne où les articles mis en avant seront supposés correspondre aux préférences habituelles de l’acheteur.

Mais que penser quand de tels algorithmes influencent la manière de s’informer sur le monde, sur l’actualité, sur la politique et sur tant d’autres choses ? A force de ne recevoir que des contenus qu’on apprécie ou avec lesquels on est d’accord, on se trouve rapidement aux prises avec une information biaisée, incomplète, sans nuance voire polarisée. Il en va de même avec les opinions politiques. A moins d’avoir réussi à garder un esprit critique, curieux et désireux d’aller voir plus que les contenus de base…
Cette prédominance des algorithmes et de leurs travers potentiels lorsqu’ils sont alimentés par les stéréotypes et préjugés représente un double danger manifeste : pour le droit à l’information et pour la viabilité de nos démocraties.

Si rien ne change, si les pouvoirs publics ne prennent pas davantage leurs responsabilités, je n’ose imaginer vers quel état évoluera la société dans laquelle nous vivons.
Je vous laisse par ailleurs imaginer ce qu’il pourrait advenir si ces algorithmes étaient piratés par des personnes ou organisations malveillantes.

Mesdames les Sénatrices,
Messieurs les Sénateurs,

Pour toutes ces raisons, mettre en place une autorité de contrôle des algorithmes indépendant est, à nos yeux, primordial. Et nous nous réjouissons que le Secrétaire d’Etat à la Digitalisation partage pleinement cette ambition.

Reste que, outre la création d’une telle structure, il nous semble également important et nécessaire de davantage former et informer nos concitoyens, jeunes ou moins jeunes. Il convient que tout un chacun soit bien conscient des modes de fonctionnement inhérents à Internet et ce, qu’ils soient ou non passés au crible d’une autorité de contrôle.
Je vous remercie de votre attention.

« Veiller à l’éducation des enfants, c’est bâtir la paix »

Plus d’un million de jeunes filles afghanes sont privées du droit fondamental d’aller à l’école. Une proposition de résolution initiée par le Groupe MR avait pour objectif de faire pression sur cette thématique et, plus largement, sur celle des droits des femmes en Afghanistan. Elle a été adoptée en plénière ce 13 janvier. Lire la suite

« Un tableau triste, effrayant, révoltant ! »

Gregor Freches a porté la parole du Groupe MR lors de la plénière du Sénat, à l’occasion de l’examen de la proposition de résolution consacrée à la scolarité des jeunes fille set aux droits des femmes en Afghanistan. Lire la suite

Gregor Freches va intégrer le Bureau du Sénat

Il deviendra le premier Sénateur désigné par la Communauté germanophone à faire partie du Bureau. Lire la suite