Quelle répartition pour les collections du Musée de l’Armée?
Le Sénateur et chef de groupe MR Gaëtan Van Goidsenhoven a questionné la ministre de la Défense sur la manière dont sera réparti le patrimoine de ce musée bien connu installé au Cinquantenaire.
Adopté en juin dernier, le plan stratégique 2021-25 du War Heritage Institute (WHI) a récemment été rendu public. Comme détaillé dans la presse, ce programme a pour but de « poursuivre et développer les missions essentielles du WHI, à savoir la conservation et l’accessibilité optimales de ses sites et collections, dans les meilleures conditions possibles ». Ce qui se traduira notamment par une contribution « à la commémoration et à la mémoire des conflits armés dans lesquels la Belgique a été impliquée, tant en Belgique qu’à l’étranger ».
Le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire (MRAH) constitue l’une des pièces maitresses de cette dynamique. Cette partie bien connue du site du Cinquantenaire, à Bruxelles, abrite de nombreuses et impressionnantes collections.
Or, la crainte de nombreuses personnes est de voir le patrimoine du MARH disséminé dans nombre d’autres musées de Wallonie et de Flandre, qu’il s’agisse, par exemple, de la base de Beauvechain, du Fort de Breendonck, de Bastogne Barracks… D’aucuns parlent de siphonage des collections du MRAH voire de préparation de « la Belgique confédérale de demain ».
Préoccupé par le sujet, le Sénateur et chef de groupe MR Gaëtan Van Goidsenhoven a donc questionné la ministre de la Défense Ludivine Dedonder sur ce dossier par le biais des interrogations suivantes :
1. Est-il d’ores et déjà décidé quelles seront les collections du Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire de Bruxelles qui seront transférées dans d’autres sites et musées du War Heritage Institute ? Et, si oui, serait-il possible d’avoir un aperçu précis tant de ce qui restera au Cinquantenaire que de ce qui partira vers la Flandre et la Wallonie ?
2. Comment la répartition de ce patrimoine de grande valeur a-t-elle été établie ? Sur base de quels critères ?
3. Ces transferts seront définitifs ou temporaires (le temps que soit rénové le MRAH, par exemple) ?
4. Dispose-t-on des données chiffrées relatives aux fréquentations des différents sites et musées dépendants du WHI ? Quelles évolutions peut-on constater sur les années écoulées et, plus particulièrement en ce qui concerne le MRAH, depuis que l’entrée y est devenue payante ?