Droits humains : Philippe Dodrimont fustige l’attitude inacceptable du PTB
En commission comme en plénière, le Sénateur MR liégeois n’a de cesse de pointer les propos sidérants et inquiétants tenus par les élus du PTB dans nombre de dossiers en relation avec les droits humains en Chine mais pas seulement.
Quand Philippe Dodrimont s’exprime au sujet du parti d’extrême-gauche et de ses positions dans les dossiers de droits humains, il n’y va pas par quatre chemins : « Le PTB défend l’indéfendable ! »
Le Sénateur, avec l’appui de tout le Groupe MR du Sénat, n’a de cesse de fustiger les positions d’une force politique qui, au fil des textes qui sont examinés dans la Haute Assemblée, laisse voir sa manière d’envisager la démocratie.
Les exemples ne manquent pas. Qu’il s’agisse de demander un cessez-le-feu dans le cadre du conflit au Haut-Karabakh, de réclamer la libération de la journaliste chinoise Zhang Zhan, de l’emprisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny ou encore de plaider la cause des Ouïghours en République populaire de Chine, le PTB fait chaque fois le choix de ne pas soutenir les résolutions proposées tout en accusant les partis qui en sont à l’origine d’ingérence, d’être instrumentalisés par les USA, de relancer la Guerre froide…
Des propos que Philippe Dodrimont ne peut pas laisser passer. Quitte à se répéter, le Sénateur MR dénonce automatiquement et avec véhémence les propos du PTB, comme lors d’une commission, le 17 mai : « Ce qui se passe actuellement en Chine avec la communauté des Ouïghours est dramatique. Je suis gêné de siéger sur les mêmes bancs que le PTB, dont l’attitude est inacceptable et devrait être dénoncée par l’ensemble des formations politiques démocratiques. »
Si l’exercice de la démocratie en Belgique implique régulièrement de passer par des alliances ou des coalitions, il est difficile de croire mais également effrayant de penser qu’une force politique démocratique puisse partager le pouvoir avec un parti tel que le PTB. Pour le MR, en tout cas, c’est tout bonnement exclu. Le Mouvement réformateur ne transige pas avec les droits humains.