« Pour l’abolition de la peine de mort et le respect des droits fondamentaux »
Gaëtan Van Goidsenhoven et les Sénateurs MR ont soutenu la proposition de résolution relative au Pr. Ahmadreza Djalali, condamné à la peine de mort en Iran.
Novembre 2017. Le Sénat adoptait une résolution en soutien au Professeur Ahmadreza Djalali, arrêté et condamné à la peine de mort en Iran. Deux ans et demi plus tard, la situation de ce conférencier régulier de la VUB n’ayant pas changé et s’étant même aggravée, la Haute Assemblée a réitéré son geste.
Pour rappel, le Pr. Djalali s’était rendu en Iran en avril 2016 à l’invitation des universités de Téhéran et de Chiraz dans le cadre d’ateliers sur la médecine de catastrophe, domaine où il est considéré comme un expert mondial. Arrêté sans mandat par les forces de sécurité iraniennes, il a ensuite été détenu une semaine dans un endroit secret, placé en isolation… Ses déclarations ont été obtenues sous la contrainte… En octobre 2017, il a finalement été condamné à mort au motif d’actes d’espionnage pour le compte d’Israël. Un procès qui s’était déroulé à huis clos et dont les rapports ne sont toujours pas disponibles…
Rien ne s’est arrangé depuis lors. Au contraire puisque le coronavirus a fortement frappé les prisons iraniennes, notamment celle d’Evin, où se trouve Ahmadreza Djalali, dont les conditions d’hygiènes sont extrêmement mauvaises et le surpeuplement des cellules une triste réalité.
Le Sénat a donc mis au vote une proposition de résolution. Ce texte, les sept Sénateurs MR l’ont bien évidemment soutenu. « Face à tous les droits, pourtant des plus fondamentaux, qui ont été bafoués, nous ne pouvons pas fermer les yeux, a souligné le chef de groupe Gaëtan Van Goidsenhoven lors de la séance plénière du 10 juillet 2020. Nous devons nous insurger contre ces atteintes aux droits de l’homme. Le docteur Djalali a droit à un procès équitable. La condamnation à mort prononcée à son égard doit non seulement être annulée, mais la peine de mort en général doit être fermement contestée. »
Adoptée à l’unanimité, cette proposition de résolution demande aux différents gouvernements du pays d’entreprendre une série d’actions concrètes en vue de libérer et de gracier le Professeur Djalali. « Elle illustre également un combat plus global, que nous ne cesserons de soutenir, pour l’abolition de la peine de mort et le respect des droits fondamentaux, a ajouté Gaëtan Van Goidsenhoven. Le travail diplomatique de notre pays et des autres Etats qui partagent nos valeurs est essentiel. Il doit avoir lieu en parallèle de toutes les initiatives entreprises par la société civile et les organisations qui bataillent en faveur de la protection et du respect des droits de l’homme. »