Des Sénateurs et des briquettes
La société COPO, que le Groupe MR du Sénat a visitée vendredi, propose un produit favorisant une meilleure combustion et de moindres émissions de particules fines.
La visite du vendredi 8 juin a permis à Gilles Mouyard, Jean-Paul Wahl et la cheffe de groupe Anne Barzin de découvrir de l’intérieur la société COPO (qui emploie six personnes pour cinq équivalents temps pleins) et ses produits emblématiques : la plaquette et la briquette de bois dont les processus de fabrication sont intéressants à plus d’un titre.
Comme l’a expliqué le responsable de l’entreprise Frédéric Janssens, le matériau utilisé, tout d’abord, est issu de bois non-valorisés en provenance des circuits horticole et sylvicole. Un élagage le long de l’E40 ou d’une ligne de chemin de fer, par exemple, conviennent particulièrement aux activités de COPO, a fortiori lorsque le chantier se situe à proximité du siège hélécinois de l’entreprise.
Ces branches, troncs… inutilisables par ailleurs sont ensuite découpés en… copeaux d’une certaine taille qui sont alors triés (afin d’ôter les poussières, qui serviront notamment à du compostage ou se transformeront en litière pour vaches), nettoyés et séchés avant d’être compactés sans utiliser le moindre additif, la lignine du bois faisant office de liant naturel.
Abaisser le taux d’humidité est primordial : cela permet d’obtenir une combustion plus efficace générant davantage de chaleur et moins d’émissions de particules fines. Si du bois frais présente généralement un taux d’humidité de 45 à 60%, une briquette COPO descendra, elle, à 10% environ, contre 20-25% pour une bûche séchée de manière naturelle pendant deux étés.
Les avantages de ces briquettes qui peuvent remplacer ou se combiner aux bûches traditionnelles sont donc manifestes.
A noter également les panneaux solaires qui produisent 60% de l’électricité consommée sur base annuelle par l’entreprise.
Informations complémentaires sur le site web de COPO.