Les agents coordinateurs donnent-ils satisfaction ?
Dans une question écrite au ministre de la Justice, le Sénateur Jean-Paul Wahl se penche sur une fonction créée il y a maintenant un an et censée permettre de lutter contre la radicalisation dans les prisons.
En Belgique, les questions relatives aux prisons relèvent de plus d’un niveau de pouvoir. Les établissements en eux-mêmes, par exemple, sont une compétence du ministre de la Justice. Mais les Communautés ont également un rôle à jouer en matière d’aide sociale aux détenus. La compétence est donc transversale.
Dans une récente question écrite adressée à Koen Geens (CD&V), le ministre de la Justice, le Sénateur et chef de groupe MR Jean-Paul Wahl s’est penché sur le sujet et plus particulièrement sur la problématique des agents coordinateurs.
Il est en effet prévu dans le Plan d’action contre la radicalisation dans les prisons (datant du 11 mars 2015) que des agents coordinateurs soient soient désignés au sein de la direction générale Etablissements pénitentiaires et placés sous la direction centralisée de la cellule Extrémisme.
Leur rôle ? Servir de points de contact à divers niveaux : la formation continue du personnel au plan local ; le recueil et l’échange d’informations ; les contacts avec les sections locales des servies de renseignement ; l’appui de la direction et du service psychosocial ; et le point de contact local pour les représentants des entités fédérées dans le cadre d’une offre adaptée d’assistance et de services.
A noter enfin que le Plan d’action prévoyait que ces coordinateurs soient opérationnels à partir de décembre 2015 au plus tard.
D’où les trois interrogations de Jean-Paul Wahl :
Comment le le rôle des coordinateurs a-t-il évolué durant l’année écoulée et peut-on en être satisfait ? Disposent-ils de la formation adéquate ? Sont-ils assez nombreux ?
La réponse du ministre est attendue au plus tard le 29 décembre.