Le palais de justice d’Eupen ? Une priorité !
Dans une récente question écrite, le Sénateur Alexander Miesen demandait au ministre de la Justice où en était le dossier de la construction du palais de justice d’Eupen. Ce dernier vient de lui répondre que le projet était une priorité.
C’était le 8 septembre dernier. Alexander Miesen adressait une question écrite à Koen Geens, le ministre de la Justice. Il y était question du palais de justice d’Eupen et de sa construction.
En voici le texte dans son intégralité :
« Le SPF Justice a repris la construction du palais de justice d’Eupen dans son programme de construction officiel. Il est question dans ce programme d’un complexe immobilier dont le coût s’élèverait à 26 millions d’euros.
La procédure d’adjudication est clôturée et les cahiers des charges sont prêts. Selon nos informations, plusieurs entrepreneurs ont fait offre. Cependant, le commencement des travaux n’a cessé d’être reporté.
La Communauté germanophone dispose d’un arrondissement judiciaire propre qui permet aux citoyens de cette région linguistique d’avoir accès à la justice en langue allemande. Un fonctionnement correct de la justice requiert cependant aussi des conditions infrastructurelles qui ne sont actuellement pas remplies de manière satisfaisante.
Je vous pose dès lors la question suivante : quelles répercussions la mention de ce projet dans le programme de construction officiel du SPF Justice peut-elle avoir pour le palais de justice d’Eupen ? »
La réponse du ministre est arrivée le 5 novembre et affirme d’emblée que « la construction du palais de justice d’Eupen fait partie des projets à réaliser en priorité ». Koe Geens explique ensuite que le SPF Justice a donné son aval au dossier moyennant quelques observations « formulées en collaboration avec les autorités judiciaires locales et transmises à la Régie des Bâtiments ». Cette dernière est en effet responsable de la future érection de l’édifice précité.
Par contre, pour ce qui est de la suite de la procédure et du délai relatif à la construction, c’est au ministre de l’Intérieur (en charge de la Régie des Bâtiments) qu’il appartiendra de se prononcer.