Christine Defraigne : « Notre rôle est fondamental »
La rentrée du Sénat s’est déroulée mardi après-midi le temps d’une séance plénière lors de laquelle la Présidente Christine Defraigne a eu l’occasion de rappeler les missions de l’institution et la manière dont elle envisage son futur.
Un an. C’est le laps de temps qui s’est écoulé depuis que le « nouveau » Sénat a commencé à travailler. Douze mois durant lesquels l’institution n’a pas connu que des périodes roses, comme l’a rappelé la Présidente Christine Defraigne dans son discours d’introduction, mardi après-midi.
« Notre Sénat a essuyé quelques tirs de mortiers, des attaques dures, injustes, qui ont affecté notre personnel, mais aussi blessé ceux qui dans notre Sénat souhaitent travailler loyalement à l’exécution de cette 6ème réforme de l’Etat et bien sûr afficher un bilan en fin de législature, a notamment stimé Christine Defraigne. Néanmoins, nonobstant les circonstances, nous avons rempli notre feuille de route en termes statistiques : 12 séances plénières, 85 séances de commission. Nous avons également organisé plusieurs colloques, sur l’avenir de la recherche scientifique en Belgique ou encore sur la démocratie représentative. »
Se voulant positive, la Présidente a ajouté que « nous ne pouvons pas nous laisser impressionner par les difficultés ou être nostalgiques par rapport au Sénat d’antan, mais plutôt exécuter la Réforme, toute la Réforme, rien de plus et rien de moins ».
La Sénatrice liégeoise a ensuite fait le point sur la situation internationale, de la crise grecque au Moyen Orient en passant par les migrants, précisant sa ferme conviction : « En ces temps troublés, il est indispensable d’avoir des espaces où l’on recherche plus ce qui unit que ce qui divise, où l’on est en quête de la synthèse plutôt que de l’antithèse et où l’on propose des solutions, des recommandations après avoir clairement posé les diagnostics…
Notre rôle est fondamental dans un Etat fédéral. Ces thèmes que nous creusons… démontrent que les problèmes ne s’arrêtent pas à a frontière linguistique… Nous devons oser le temps de l’analyse, sans complaisance, de voir ce qui se fait – ou non – dans les différentes communautés du pays, définir la façon de mieux travailler ensemble, pour éviter les contradictions entre des mesures qui se prennent au nord, au sud ou au centre du pays, ou qui ne se prennent pas. ».
Le discours complet de Christine Defraigne est lisible via le site du Sénat et ce lien.