Véronique Durenne participe à sa première session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

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Du 22 au 26 janvier, la sénatrice Véronique Durenne a participé à sa première session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), un organe clé de la démocratie européenne qui œuvre depuis 75 ans à la protection des droits humains et des valeurs fondamentales.

Créée en 1949, l’APCE réunit aujourd’hui 306 parlementaires issus des 46 États membres du Conseil de l’Europe. Elle joue un rôle majeur dans le renforcement des institutions démocratiques, le respect de l’État de droit et la promotion des libertés fondamentales. Elle a notamment été à l’origine de grandes avancées, comme l’abolition de la peine de mort en Europe ou l’accompagnement des pays de l’Est dans leur transition démocratique après 1989.

Tout au long de la semaine, les débats ont porté sur :

  • La situation politique en Géorgie : l’Assemblée a exprimé sa profonde inquiétude face au recul des droits fondamentaux dans le pays et s’est interrogée sur l’avenir de la délégation géorgienne au sein de l’APCE.
  • Les élections au Bélarus : un appel pressant a été lancé pour garantir la tenue d’élections libres et équitables, dans un contexte de forte répression politique.
  • Un engagement européen renforcé pour une paix durable en Ukraine : les parlementaires ont débattu de la nécessité de soutenir l’Ukraine face à l’agression russe et d’instaurer un nouvel ordre international basé sur le respect des règles et du droit international.
  • Régulation de l’influence étrangère et des entreprises militaires privées : en commission des questions juridiques et des droits de l’homme, plusieurs rapports ont mis en lumière les risques liés aux ingérences étrangères et à l’absence de cadre juridique clair pour les mercenaires et entreprises militaires privées.

Membre du groupe libéral ALDE, Véronique Durenne a pu échanger avec ses collègues européens sur ces défis majeurs. « L’Europe doit rester unie face aux menaces contre nos démocraties. L’APCE joue un rôle clé en tant que gardienne des droits fondamentaux, et il est essentiel que nous continuions à défendre ces valeurs communes », a-t-elle déclaré à l’issue de la session.

Enfin, cette semaine de travail s’est conclue par un moment de recueillement à l’occasion de la commémoration des 80 ans de la libération d’Auschwitz, un devoir de mémoire essentiel pour ne jamais oublier les horreurs du passé et lutter contre toute forme de haine et d’extrémisme.