Une difficulté pour les sociétés germanophones
Si la Communauté germanophone ne dispose que d’un seul Sénateur en la personne d’Alexander Miesen, au moins est-elle certaine de la motivation de l’intéressé quand il faut défendre les droits des citoyens de langue allemande, comme l’illustre une récente question écrite adressée au ministre des Finances.
Ce n’est pas neuf : en Belgique, les services publics ont l’obligation légale de mettre à disposition des citoyens germanophones des informations et communications en langue allemande. Mais ça, c’est théorique, comme le prouve l’exemple mis en exergue par Alexander Miesen dans une question écrite adressée au ministre fédéral des Finances.
Le Sénateur libéral explique notamment à Johan Van Overtveldt que, depuis l’exercice 2014, les sociétés et asbl qui rendent leur déclaration d’impôt en ligne doivent d’abord passer par quelques pages rédigées en français ou en néerlandais (mais donc pas en allemand) avant d’enfin arriver à l’application germanophone de l’application Biztax.
« C’est extrêmement problématique », estime justement Alexander Miesen qui rappelle que l’allemand est une des trois langues nationales de la Belgique.
Et le citoyen de Büllingen de poser sa question au ministre : « Que comptez-vous faire pour résoudre ce problème aussi vite que possible et que les germanophones soient traités de la même manière que les deux autres groupes linguistiques? ».
La réponse devrait arriver au plus tard le 29 octobre.