Réaction face au boycott de la NV-A à la séance plénière du 17 mars : Le vrai gaspillage de l’argent public, c’est d’occuper une fonction sans l’exercer !
Ils ne proposent rien, ne participent à rien, ils n’étaient d’ailleurs pas plus présents hier midi en commission des affaires institutionnelles où le bien-être animal ne semble pas les intéresser non plus.
LA NV-A coûte au Sénat :
- 1 Sénateur coopté
- 1 Membre du bureau
- 1 Chef de groupe
- 1 Présidence de commission
- Une dotation au groupe politique
- Des collaborateurs payés par le Sénat
- Participation aux assemblées parlementaires internationales
À titre d’exemple, voici la composition des délégués NV-A aux assemblées internationales qui font la chaise vide au Sénat, mais qui voyagent pour le « représenter » :
- Andries GRYFFROY, membre de l’assemblée parlement du Conseil de l’Europe ;
- Karolien GROSEMANS, membre de l’assemblée parlementaire de l’OTAN ;
- Nadia SMINATE, membre du groupe de contrôle parlementaire conjoint Europol ;
- Mark DEMESMAEKER, membre de l’assemblée parlementaire de l’OSCE ;
- Maaike DE VREESE, membre de l’assemblée parlementaire de l’Union pour la méditerranée.
Ils ne sont d’ailleurs pas plus présents cette après-midi en commission des affaires institutionnelles où le bien-être animal ne semble pas les intéresser non plus.
Le groupe MR a depuis longtemps fait de nombreuses propositions constructives pour améliorer le fonctionnement du Sénat. Malheureusement force est de constater que nous sommes un peu esseulés dans cette démarche, là où d’autres ne participent à rien, ne proposent rien et ne se privent pas de garder tous les avantages. Avec pragmatisme, le groupe MR pose le constat que dans tous les États fédéraux le bicaméralisme est utile à la mise en œuvre du fédéralisme de coopération. Par ailleurs, la suppression du Sénat reviendrait à remettre en cause la représentation garantie des Communautés.
Pour le groupe MR, une évolution du fonctionnement et des missions du Sénat serait toutefois la bienvenue afin d’ancrer son rôle dans une Belgique unitaire ;
- Réformer la composition du Sénat est une priorité pour lui donner les moyens de remplir sa fonction de lieu de rencontre entre l’ensemble des parlements. Pour ce faire, nous plaidons pour que les sénateurs soient élus directement au sein d’une circonscription unique.
- Il serait opportun de mettre en place une coprésidence tournante : chaque président des assemblées des entités fédérées coprésidera à tour de rôle le Sénat dans une fonction plus politique d’une durée d’un an par exemple. Avec la proposition d’une alternance linguistique
- Le Sénat pourrait devenir l’assemblée législative et de contrôle du CODECO
- Le Sénat pourrait être le lieu de discussion préalable et de ratification des textes supranationaux
- Les questions éthiques pourraient redevenir une compétence du Sénat, car ce sont des sujets qui méritent une double lecture et un temps long de réflexion
- Le Sénat pourrait être le lieu d’échange dans lequel les élus des entités fédérées échangent sur leurs bonnes pratiques
- Le Sénat pourrait être davantage sollicité afin de mener des réflexions sur des sujets majeurs en permettant aux autres parlements de nous demander des rapports d’informations.