Limiter l’expérimentation animale
Gaëtan Van Goidsenhoven a questionné le secrétaire d’Etat chargé de la Politique scientifique sur les méthodes alternatives permettant de se passer d’animaux dans la recherche.
56.000. C’est plus ou moins le nombre d’animaux qui ont été utilisés en 2020 dans le cadre d’expérimentations pour la recherche fondamentale en Région bruxelloise. Soit 6.000 de moins que lors de l’année précédente.
« Cela marque une certaine avancée en matière de bien-être animal, souligne Gaëtan Van Goidsenhoven dans la question écrite qu’il a fait parvenir au secrétaire d’Etat chargé de la Politique scientifique Thomas Dermine. Même s’il faut relativiser celle-ci en raison notamment des restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Encore aujourd’hui, alors que la recherche scientifique avance au niveau du développement de méthodes de substitution, il semblerait que la mise en œuvre de ces dernières ne soit pas toujours aisée et possible. »
Le Sénateur et chef de groupe MR continue en rappelant la volonté du Parlement européen d’élaborer un plan d’action pour mettre fin à l’utilisation d’animaux dans la recherche et l’expérimentation. Cela avant de préciser qu’« il ne fait aucun doute que l’expérimentation animale doit aujourd’hui être la plus limite possible ».
Et Gaëtan Van Goidsenhoven de partager quatre interrogations au secrétaire d’Etat :
1- Quel est l’état de la collaboration interfédérale et internationale en matière de développement de méthodes alternatives à l’expérimentation animale ?
2- Disposez-vous de données ventilées par région faisant référence à l’expérimentation animale ? Si oui, quelles sont-elles ?
3- Disposez-vous d’informations relatives au contrôle de l’expérimentation animale en Belgique ? Si oui, quelles sont les conclusions des procédures de contrôle ?
4- Dans quelle mesure la Belgique participe-t-elle à des projets de scientifiques visant à développer des méthodes alternatives à l’expérimentation animale ?
La réponse est attendue dans les prochaines semaines.