Soutenir au mieux les exportations belges
La Belgique est le treizième exportateur mondial. Conscient de cette réalité mais des difficultés actuelles et passées du secteur, Gaëtan Van Goidsenhoven a questionné le Vice-premier ministre Pierre-Yves Dermagne concernant les manières de soutenir les entreprises belges tournées vers l’étranger.
« En matière de commerce international, l’ouverture de l’économie vers l’extérieur est cruciale pour un pays tel que la Belgique. Ce n’est par ailleurs pas pour rien que notre État fédéral occupe la troisième place du KOF index of globalisation qui mesure l’ouverture économique, politique et sociale de deux cent trois pays à travers le monde. Avec 85 % du produit intérieur brut (PIB) belge provenant des exportations, cette position est également reconnue par le classement de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans lequel notre pays est repris comme étant le treizième exportateur mondial. »
La Belgique dispose d’une économie grandement tournée vers l’étranger. Le chef de groupe MR au Sénat Gaëtan Van Goidsenhoven l’a dernièrement rappelé au travers d’une question écrite adressée à Pierre-Yves Dermagne, Vice-premier ministre en charge de l’Economie et du Travail.
Un courrier dans lequel le Sénateur MR note également que « cela fait maintenant un peu plus d’un an que notre pays est confronté à des évènements venant compromettre cette mécanique économique bien rodée ». Et de citer, par exemple, l’impact sanitaire et économique considérable qu’a engendré la Covid-19 ainsi que les difficultés rencontrées par les entreprises belges à la suite d’un Brexit concrétisé le 1er janvier 2021.
« Vu ce climat économiquement compliqué, plusieurs pistes de solutions destinées à soutenir l’exportation des biens et services belges sont effectivement possibles, souligne Gaëtan Van Goidsenhoven. Parmi celles-ci, nous pouvons notamment retrouver la possibilité de diminuer les coûts des documents d’exportation et des légalisations de documents commerciaux. »
Le Sénateur anderlechtois se veut positif, notamment parce que les perspectives d’avenir vis-à-vis de la crise sanitaire actuelle semblent s’améliorer : « De nouvelles opportunités se développent en Belgique et partout dans le monde. Il faut constamment encourager nos entreprises à s’internationaliser et à se positionner sur ces marchés d’avenir. »
Reste à faciliter cette transition. D’où la série d’interrogations communiquées au Vice-premier ministre :
1) Quelle est votre appréciation de la situation dans son ensemble?
2) Comment les exportations des entreprises belges ont-elles évolué depuis janvier 2020?
3) Depuis janvier 2020, quels sont les secteurs ayant été les plus affectés par les restrictions des exportations dans le cadre de la crise de la Covid-19?
4) Depuis janvier 2020, comment les exportations vers l’Allemagne, les Pays-Bas, la France, les États-Unis et le Royaume-Uni ont-elles évolué d’un point de vue quantitatif?
5) Dans quelle mesure les entreprises belges ont-elles été touchées par le Brexit?
6) Depuis votre entrée en fonction, quels mécanismes ont-ils été mis en place en vue de pérenniser les exportations belges?
7) Quelle est votre position par rapport à une diminution des coûts des documents d’exportation et des légalisations de documents commerciaux dans le cadre de ces mêmes exportations? Est-il prévu d’instaurer une diminution à court terme? Si oui, quelle procédure sera mise en place?
8) Dans le cadre de l’évolution des exportations des biens et services belges vers l’extérieur de nos frontières, quel retour avez-vous actuellement du monde des entreprises? Ont-elles émis des propositions en vue de dynamiser les exportations belges?