La place de la violence intrafamiliale
Valérie De Bue s’est récemment inquiétée de la disparition de la violence intrafamiliale dans les priorités du prochain Plan national de sécurité. Dans une question écrite au ministre de l’Intérieur du 21 septembre, la Sénatrice aborde ce sujet préoccupant.
Le 21 septembre, Valérie De Bue a fait parvenir une question écrite à Jan Jambon, le vice-premier ministre, en charge de la Sécurité, de l’Intérieur et de la Régie des bâtiments. Son thème : les violences intrafamiliales.
La Sénatrice MR fait justement remarquer que cette problématique ne figurera pas dans les priorités du futur Plan national de sécurité de la police, qui sera bientôt d’application… pour quatre années. C’était pourtant le cas depuis 2008…
« Parmi les raisons invoquées pour supprimer cette problématique, il y a notamment la difficulté pour les policier de faire face à ces situations familiales délicates tout en devant fournir un travail de prévention au quotidien, explique Valérie De Bue avant de rappeler la réalité des faits. Actuellement, un couple sur huit présente des signes de violence conjugal, celles-ci pouvant être de nature physique (coups, violences sexuelles) mais aussi et surtout psychologiques au travers de la violence verbale (41,5% des cas) et d’intimidations (22%). »
La Sénatrice nivelloise poursuit en soulignant l’important travail réalisé en Communauté française sur l’égalité homme-femme ainsi que la violence entre partenaires: « Dans sa déclaration de politique communautaire, le gouvernement affirme d’ailleurs qu’il entend faire de la lutte contre tous les types de violences envers les femmes une priorité, et qu’il participera activement au Plan national initié à cet effet par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. »
Valérie De Bue n’omet évidemment pas de remettre sur le devant de la scène le rapport d’information réalisé durant plusieurs semaines par le Sénat plus tôt cette année et qu’elle a d’ailleurs défendu à l’ONU en tant que rapporteuse.
Et de conclure par des interrogations bien précises : « Pouvez-vous me dire ce que cela aura comme impact sur le terrain ? Quid de ces violences conjugales ? Quelles consignes sont dès lors données aux policiers ? Qu’en sera-t-il de l’identification et de l’enregistrement des dossiers relatifs aux violences intrafamiliales ? ».
La réponse de Jan Jambon est attendue au plus tard le 22 octobre prochain.